Le criminel du régime Iranien Mahmoud Hashemi Shahroudi actuellement soigné dans un hôpital en Allemagne

Le criminel du régime Iranien Mahmoud Hashemi Shahroudi actuellement soigné dans un hôpital en Allemagne.

8 et 9 Janvier 2018 nouvelles nous ont été transmises par des camarades iraniens que nous remercions grandement au passage : Iran après que nous ayons appris que les assassinats de manifestants anti gouvernementaux de la semaine dernière s’élevaient maintenant à plus de 30 personnes et que le bilan des arrestations arbitraires ne cessait lui-aussi de s’alourdir. Comment ne pas être écœurés quand ces camarades Iraniens nous apprennent que l’Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi l’un des pires criminels à la solde du régime théocratique et fasciste d’Ali Khamenei et Hassan Rouhani, était tranquillement en train de se faire soigner dans un hôpital de luxe en Allemagne.

Comment ne pas être tour autant écœurés  après tout ce que nous avons aussi dû subir sur tous les plateaux des médias français et spécialement sur la chaine France 24, où l’on a encore assisté à un défilé permanent de véritables VRP’s Français de la dictature Iranienne parmi les plus zélés comme Thierry Coville ou encore Bernard Hourcade –*1 présenté tous deux comme des analystes « géopolitiques spécialistes de l’Iran » et qui  comme à leur habitude n’ont jamais cessé de nous minimiser l’ampleur des manifs et des protestations sociales en cours en Iran qui durent maintenant depuis deux semaines en nous bêlant à qui mieux-mieux que « Ce mouvement ne pourrait que s’essouffler et profiter finalement au camp du -sic- réformateur Rouhani »

Mahmoud Hashemi Shahroudi qui est l’’une des figures parmi celles des plus détestées du régime de Khamenei est actuellement en Allemagne pour y subir le plus tranquillement du monde un traitement médical de longue durée. Depuis l’avènement de la contre révolution Khomeyniste de 1979 qui a permis la mise en place de la dictature actuelle en Iran, il convient de rappeler que de par sa position politique actuelle au sein de l’appareil du régime, il a été l’un des principaux responsables directs des vagues d’assassinats par pendaisons de dizaines de milliers de prisonnières et de prisonniers politiques (Y compris de détenus arrêtés alors qu’ils étaient encore mineurs) qui eurent lieu du début des années 1980 jusqu’ à la fin de guerre Iran-Irak.

-Pendant que Shahroudi se fait soigner en Allemagne, dans les plus sinistres tôles du régime on laisse mourir à petit feu, les prisonniers quand ils sont gravement malades en détention.

C’est d’autant plus écœurant quand l’on sait qu’en Iran, les autorités judiciaires et pénitentiaires et les « juges » corrompus du régime, ont recours systématiquement à des refus d’accorder des soins médicaux à des prisonniers politiques et de droits communs quand ils sont gravement malades en détention. Des refus de soins récurrents qui font partie des multiples formes de pressions et de tortures physiques et psychologiques utilisées par ce régime, pour tenter de briser les résistances de ces détenus quand celui-ci ne les trouve pas assez soumis à ses yeux. Des faits d’ailleurs largement documentés qui sont régulièrement dénoncé par les organisations Iraniennes et internationales de défense des droits humains.

L’Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi, est un des anciens chefs de la haute autorité « Judiciaire » Iranienne. Il est actuellement le président du « Conseil du discernement de la République Islamique » composé de 6 hauts Clercs religieux Chiites par ailleurs membres du « Conseil des gardiens de la Constitution » et d’une dizaine de membres issus des pouvoirs législatifs, judiciaires et de l’exécutif, chargés d’approuver (Ou de refuser) les lois proposées ou votées par  parlement Iranien ou Majles, d’élire ou de dé-mandater tous les six ans (Par exemple en cas de situation de crise politique grave) le « Guide supréme » titre actuellement détenu par Ali Khamenei. Un « Conseil » très spécial dont la seule fonction principale a toujours a toujours été de facto de bloquer toutes les tentatives de « réformes » mêmes timides proposées par le camp servant d’alibi « démocratique » au régime dit des « réformateurs ».

Hashemi Shahroudi qui souffre apparemment d’une tumeur cérébrale est en fait en Allemagne depuis plusieurs semaines, pour y subir un traitement médical dans l’Hôpital de l’Institut International des neurosciences d’Hanovre. Devant l’ampleur des réactions dans l’opinion publique allemande choquée à juste titre de sa présence, le ministère allemand des Affaires étrangères a fini par avouer à une équipe de journaliste du journal du BILD que oui l’Ayatollah Shahroudi était bien en train de se faire soigner en Allemagne depuis plusieurs semaines mais que le lieu de son hospitalisation avait dû être tenu « Secret » pour des « Raisons diplomatiques et de sécurité évidentes ».

La question que se posent maintenant de nombreux opposants Iraniens réfugiés en Allemagne et de nombreuses organisations de défense des droits humains Allemandes, est de savoir qu’elles ont été les motivations exactes du gouvernement pour « Couvrir » ainsi pendant plusieurs semaines, la présence sur le sol Allemand de ce criminel du régime Iranien notoirement connu ses violations des droits humains.

Notes Soliranparis-*1 Thierry Coville et Bernard Hourcade sont membres de plusieurs « Think Tanks » et de cercles « d’Amitiés Franco-Iranienne » en fait de véritables organismes et officines chargées littéralement de défendre et promouvoir les intérêts politiques de la « République Islamique d’Iran » et des réseaux économiques des Pasdarans en France.

On ne sera donc pas étonné de la présence régulière d’un Thierry Coville dans les « Colloques et conférences » organisées par l’Académie géopolitique de Paris qui dispose régulièrement de salles à l’Assemblée Nationale via les réseaux du député « Les Républicains » Jacque Myard qui s’était récemment déplacé en Syrie lors d’une visite officieuse pour « Discuter » avec le boucher Bachar Al Assad, ou que Bernard Hourcade soit allé déblatérer ses  piteuses « Analyses géopolitiques » de café du commerce sur l’Iran sur la chaine de propagande Poutinienne d’extrême droite Sputnik News.

On rappellera juste que cette fumeuse officine l’Académie géopolitique de Paris est par ailleurs un véritable repaire de Bacharolâtres et de Khameneidolâtres, de conspirationnistes les plus glauques, de membres de sectes telles que Moon et « Solidarité et progrès » le mouvement complotiste Américain représenté en France par Jacques Cheminade, d’activistes lié à l’extrême droite (Allant de membres Riposte Laïque à l’Action Française ça ratisse décidément très large dans cette Académie)

Relire à ce propos l’article paru sur Street Press « La secte Moon, l’Action Française et l’Ambassadeur d’Iran invités de l’assemblée nationale »  : https://www.streetpress.com/sujet/1418638207-la-secte-moon-l-action-francaise-et-l-ambassadeur-d-iran-invites-l-assemblee

Ci dessus le député Bacharo compatible « Les Républicains » Jacques Myard  en train de parader sur les bancs d’un des « colloques » de l’Officine de l’Académie géopolitique de Paris.

Quand à Thierry Coville le très zélé monsieur Régime des Mollahs que s’arrachent tous les médias Français, celui-ci semble bien y disposer de son petit rond de cuir régulier.

Ci dessous les « Débats » très spéciaux de cette officine éminemment Kameino-Bacharo compatible sont régulièrement filmés et diffusés par le site conspirationniste d’extrême droite  Le Cercle des Volontaires-*2 ce qui ne  semble pas outre mesure gêner le moins du monde Mr Jacques Myard et son ami Ali Rastbeen qui en est le directeur.

-*2 Relire à propos du site complotiste Le Cercle des volontaires  les articles publié sur le site Antifasciste La Horde:  Petit rappel sur ce qu’est le Cercle des Volontaires et son alter ego  l’Agence Info Libre -*3 qui partageaient un temps les mêmes membres fondateurs.

http://lahorde.samizdat.net/2014/12/02/petit-rappel-sur-ce-quest-le-cercle-des-volontaires/

-*3 Relire sur le site la Horde: l’Agence Info Libre propagande d’extrême droite

http://lahorde.samizdat.net/2014/11/25/lagence-info-libre-propagande-dextreme-droite/

Contact – Collectif Soliranparis

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Manifs en Iran déjà plus de 30 manifestants assassinés par les forces répressives

Manifs en Iran déjà plus de 30 manifestants assassinés par les forces répressives.

31 Décembre 2017 et 3 Janvier 2018 quatrième et bientôt sixième jour de manifs sauvages et spontanées contre le régime théocratique et fasciste d’Ali Khamenei et Hassan Rouhani.

Ces manifestations dirigées contre la vie chère, la corruption, l’accroissement de la pauvreté et de la précarité, le chômage endémique qui touche 28 pour cent de la jeunesse du pays les salaires de plus en plus maigres ont commencé le Jeudi 28 Décembre 2017 dans la ville de Mashhad -qui est la seconde plus grande ville du pays –Ndr. Avant de s’étendre aux quatre coins du pays dans des villes telles que : Téhéran, Kermashah, Ahwaz, Hamadān, Tabriz, Chiraz, Yazd, Orumiyeh, Rasht, Ilam, Koramabad, Ispahan Bandar Abbas, Karaj pour n’en citer que quelque unes.

Des affrontements parfois très violents, ont aussitot opposé les manifestants et les forces répressives anti émeutes du régime, des centaines d’opposants ont été arrêtés et embarqués en prison. Pour la seule soirée du 1er Janvier 2018 on a appris que plus de 200 personnes avaient été arrêtées, dans la seule ville de Téhéran ou de violents affrontements avec les troupes anti émeutes ont duré du 29 au 31 Décembre 2017.


Malgré les blocages du net et des réseaux sociaux nous avons appris il y a deux jours qu’à Doroud une ville de la province du Lorestan située a environ 190 Km au Sud-Ouest d’Ispahan que deux manifestants avaient été assassinés, ils ont depuis été identifiés sous les noms de : Medhi Kohzadi et Hamzeh Lashti – Ndr. Et plusieurs dizaines d’autres grièvement blessés après avoir essuyé des tirs d’une unité anti-émeute appuyée par des brigades de « Gardiens de la révolution » et de miliciens Bassidj’is. Ces faits tragiques ont été rapporté un premier temps par des habitants de Doroud, puis confirmé ensuite par plusieurs médias et réseaux sociaux de l’opposition.

Ce premier Janvier 2018 plusieurs médias d’opposition ainsi que plusieurs sites d’organisation Iraniennes de défense des droits de l’homme, et fait plus rares des  médias d’état, font état des décès de 21 manifestants-*1, dont deux à Izeh une ville de la province du Khuzestân (Sud-Ouest de l’Iran), deux à Nour-Abad Mamassani (Province de Fars – Sud de l’Iran), et deux autres à Tuyserkan (Ouest de l’Iran)  survenus au cours des manifs des cinq jours précédents, toujours en début de matinée la page en persan du site du collectif Iranien de défense des droits humain Human Rights News Agency – HRANA faisait état de plus de 410 arrestations un peu partout dans le pays pour les seules soirées du 30 et 31 Décembre 2017. On a également appris que dans la région d’Ispahan un jeune manifestant âgé de 13 ans du nom d’Armin Sadeghi était décédé dans la nuit du 1er Janvier 2018 après que la police antiémeute ait tiré sur la foule.

-Les quelques raisons de cette immense vague de colères sociales qui étaient plus que prévisibles.

Depuis la grande vague de contestation de Juin 2009, les gouvernements successifs d’Ahmadinejad et actuellement celui du prétendu « Réformateur » Hassan Rouhani n’ont fait qu’accroire des politiques économiques délirantes, à coup de privatisations brutales, de suppression des subventions sur les produits alimentaire de base,  de vague de licenciement spéculatifs de masse aux seuls profits du clan du bi-milliardaire ultraconservateur Ali Khamenei et de ses affidés les Pasdarans des « Gardiens de la révolution » qui ont été placé par le même Khamenei aux postes clefs les plus stratégiques de l’économie Iranienne- de nombreux opposants Iranien estiment que les « Gardiens de la révolution » contrôlent actuellement plus de 80 pour cent de l’économie du pays.

Il est bon aussi de rappeler le rôle néfaste des sanctions économiques occidentales qui ont grandement contribué à mettre en difficulté les classes les moins aisées du pays. Sans mettre dans la moindre difficulté la caste ultra capitaliste des Mollahs et des « Gardiens de la révolution » qui se sont au passage scandaleusement enrichis grâce à ces mêmes sanctions, puisqu’ils ils très vite compris qu’il y avait beaucoup à gagner en prenant le contrôle de toute l’économie parallèle et des réseaux de trafics maffieux qui en avait découlé.

Comment à ce propos ne pas être dégouté et écœuré par le cynisme et l’hypocrisie immonde de l’ultraconservateur fascisant Donald Trump qui ose se déclarer « Solidaire des manifestants en Iran » alors même qu’il ne rêve que d’appliquer de nouvelles sanctions qui ne feraient que de mettre davantage en difficulté les populations Iraniennes les moins aisées. Et que son décret raciste du Travel Ban interdit de facto de séjour tout Iranien sur le sol Américain, et en particulier tous les exilés politiques Iraniens qui pourraient ou voudraient y trouver asile et refuge.

Une immense partie de la population et en partie celles des classes populaires a vu depuis 2009 ses conditions de vies se dégrader un peu plus chaque année, dans certaines provinces pourtant riches en ressources agricoles, industrielles ou minières le chômage des jeunes atteint plus de 28 pour cent alors même qu’une majorité de cette jeunesse qui survit tant bien que mal est souvent hautement diplômée ou très qualifiée. Dans le même temps le régime a également appliqué de véritables politiques de discriminations racistes et même de « préférence nationale » dans l’accès à l’emploi dans de nombreuses régions et province considérées comme pas assez « Persianisées » à ses yeux.

C’est ce qui se passe par exemple dans des provinces ou vivent des minorités demandant à bénéficier de plus d’autonomie et à plus de respect de leurs droits fondamentaux ou culturels, citons par exemple le Kurdistan Iranien ou Rojhelat, le Khūzestān ou vit une large minorité Arabe Ahwazie, ou encore le Baloutchistan (Sud-Est du pays) qui est l’une des plus pauvre d’Iran. On ne sera donc pas étonné que les manifs les plus véhémentes contre le régime, aient pu être observée dans la ville d’Ahwaz située dans la province du Khūzestān ou encore à Kermânchâh dans le Kurdistan Iranien.

Dans le même temps depuis Juin 2009 le régime des Mollahs, n’a cessé de réprimer avec la plus extrême des brutalités toute forme de contestation sociales alors que ne cessaient de s’accentuer les inégalités et qu’il érigeait la précarité en norme sociale. En seule réponse aux demandes légitimes des classes les moins aisées du pays a pouvoir souffler un peu, le régime a continué d’user d’une répression féroce dirigée contre toutes les tentatives de la classe ouvrière Iranienne de s’auto-organiser au sein de syndicats libres et dans des organisations de défense de leurs droits de leur choix, d’emprisonner et de harceler judiciairement des centaines de militants syndicalistes et d’activistes civils défenseurs des droits des travailleurs et leurs familles. Or malgré toutes ces pressions et cette répression tout azimut, les conflits sociaux et des mouvements de grèves dures, les revendications et les protestations contre la systématisation des retards et des impayés de salaires (Un fait devenu récurrent en Iran) n’ont connu aucune pause depuis 2009.

Une immense majorité de la jeunesses Iranienne actuelle qui est largement présente dans ces toutes nouvelles manifs anti gouvernementales depuis cinq jours, n’a pas connu les heures les plus sinistres des purges de sanglantes de la contre révolution, réactionnaire, théocratique et fasciste de Khomeiny en 1979, les massacres de masse de dizaine de milliers prisonniers politiques de la fin des années 80, ou les horreurs de la guerre Iran-Irak que leurs parents et grands-parents avaient eu à subir .

Depuis la vague des contestations de Juin 2009 et les espoirs qu’elle avait suscité au sein de la population et de la jeunesse en particulier, ce régime a toujours cru qu’il les avait définitivement étouffés avec la terrible vague de répression qui l’avait précédée. Et qu’il pourrait éventuellement encore perdurer plusieurs décennies d’affilée avec l’aide de son appareil répressif, de ces coups de matraques, de ses peines d’emprisonnements arbitraires, et de ses condamnations à mort de masse.

Au vu de l’intensité des manifs actuelles et de la virulence des slogans qui y sont scandés. Ceux-ci sont bien plus radicaux ceux plus réformistes qu’on entendait dans les rues en Juin 2009, les slogans des manifestants de 2017-2018 demandent explicitement la fin du règne du « Guide Suprême » et de sa clique.  Visiblement l’appareil et les courtisans du régime, Rouhani, Khamenei et ses gardes chiourmes des Pasdarans semblent de plus en plus dépassé par l’ampleur de cette colère populaire. Et n’ont toujours pas compris que cette nouvelle génération ne pourrait en supporter d’avantage qu’elle n’en peut plus des horreurs d’une dictature qui dure depuis plus de trente ans, et ne leur offre comme seules alternatives que celle d’étouffer dans des carcans moraux d’un autre âge, d’être obligé de se conformer aux diktats de vieillards réactionnaires gérants d’un système archaïque totalitaire complétement à bout de souffle, et  pire encore celle de « d’être obligé d’être avec lui ou contre lui » ou se taire à jamais en étant obligé de s’exiler.

On comprend mieux pourquoi les « Appels au calme » du prétendu président « Réformateur » Hassan Rouhani et la propagande du régime sur une supposée et hypothétique « Main d’un complot étranger qui serait derrière les fauteurs de troubles » n’ai pas calmé cette vague de colère bien au contraire. D’ailleurs l’un des slogans le plus entendu dans les manifs de Mashhad à Téhéran en passant par Ahwaz ou Kermânchâh est lui aussi on ne peut plus révélateur « Réformistes, Principalistes-*2 votre jeu est maintenant terminé »

En cette nuit du 1er  au 2 Janvier 2018, malgré les menaces de Rouhani qui a montré son vrai visage de faux « réformateur » mais vrai de pilier d’un système totalitaire et autocratique, malgré son changement de ton, précédés par les envois par la Vevak (La principale police politique) , le ministère de l’intérieur et celui des renseignement, de centaines de milliers de mails textos et messages SMS prévenant les Iraniens « Qu’ils le payeraient très cher s’ils descendaient à nouveau faire des troubles dans les rues »  des manifs ont encore lieu dans plus d’une vingtaine de grandes localités du pays, y compris chose qui ne s’était même pas vu en 2009 dans des toutes petites villes de province, cette soirée du 2 au 3 Janvier 2018 encore des manifestants  se battent courageusement en essuyant les tirs, les coups, les attaque des flics anti émeutes des SSF de la Naja Police et leurs unités de voltigeurs motocyclistes, appuyée par les charges en mode coups tordus des miliciens Bassidjis.

Les cibles des manifestants elles aussi sont révélatrices, ont été visé en priorité tous ce qui pouvait symboliser le pouvoir, des affiches de propagande à la gloire du « Guide suprême » ont été systématiquement taguées, déchirées et cramées, des tags exigeant le départ ou la fin de Khamenei sont peints sur tous les parcours des manifs, des centre religieux de quartier tenus et gérés par des Mollahs, des centre d’organisations caritatives du régime de la Fondation Khomeini , des centre d’interrogatoires de la police politique ;des annexes de mairie, de tribunaux, des locaux officiels et des officines de la milices Bassidji ont été attaqué puis incendiés.

Dans la ville de Doroud ou sont décédés deux jeunes manifestants, la population a lancé une opération ville morte avec commerces fermés qui a été largement suivie, des appels à se mettre en grève et a des sabotages commencent à tourner sur plusieurs réseaux sociaux. Et fait nouveau on a assisté ce soir 3 Janvier 2018 au retour des manifs des toits comme cela se faisait en 1979 et en 2009, des actions consistant à monter sur ceux-ci pour y crier et scander des slogans appelant à la fin du régime.

-*1 Bilan hélas encore provisoire au moment où nous écrivons ces lignes.

-Mise a jour du 2 Janvier 2017 des camardes Iraniens nous ont transmis des mails nous apprenons que le bilan des manifestants assassinés par le régime

-*2 Principalistes nom donné par les Iraniens aux tenants les plus autoritaires des courants ultraconservateurs

Solidarité avec toutes les manifestantes et tous les manifestant Iraniens.

 MARG BAR DIKTATOR. MARG BAR ROUHANI. MARG BAR KHAMENEI !!!

Le Collectif Solidarité Iran Paris 2 Janvier 2018 1h31 -Heure locale

Voir aussi cette analyse d’un blogguer Iranien

https://irancommentary.wordpress.com/2018/01/01/analysis-how-these-protests-in-iran-differ-from-2009/

Et celui de Frieda Afary une camarade progressiste Iranienne

https://www.iranianprogressives.org/reflections-growing-anti-regime-protests-iran/

Dernières nouvelles 3 Janvier 2018. Des appels à descendre dans les rues lancées dans 63 villes dont 6 dans le Kurdistan Iranien.

Mise à Jour 4 Janvier 2018 le bilan des personnes décédées au cours des manifs atteindrait le chiffre de plus de 30 personnes, de nombreuses organisations Iraniennes de défense des droits humains estiment que plus de 1000 personnes auraient été arrêtées et des cas de violences et de tortures ont été rapporté dans des centres de détention. Pour le reste malgré les « contre manifs » de commande organisées par le régime pour « Le soutenir contre les séditieux » on rapporte de nouvelles mobilisations dans plus d’une vingtaine de villes à suivre….

Ci – dessus un exemple des centaines de millier de message SMS de menaces envoyé par les sbires du régime fasciste d’Ali Khamenei et Hassan Rouhani

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Téhéran plus de 40 personne arrêtées ce Mardi lors d’une manif de soutien au syndicaliste Iranien emprisonné Reza Shahabi

Téhéran plus de 40 personne arrêtées ce Mardi lors d’une manif de soutien au syndicaliste Iranien emprisonné Reza Shahabi.

26 Décembre 2017 nouvelles qui nous ont été transmises par mail par nos camarades et amis syndicaliste Iraniens de l’International Alliance in Support of Workers in Iran- IASWI qui nous apprennent qu’une quarantaine de personnes qui manifestaient pacifiquement en soutien au syndicaliste Iranien emprisonné Reza Shahabi ont été  embarquées après avoir subi des coups de matraque lors d’une violente charge de la police anti émeutes de Téhéran  : Les activistes et militants défenseurs des droits civils et des droits des ouvriers Robabeh Rezaee, Hassan Saeidi, Mohammad Aslaghi et Gholamreza Gomar sont parmi les personnes arrêtées.

Un rassemblement de protestation a eu lieu aujourd’hui, ce Mardi 26 décembre 2017, à 10 heures (Heure locale), devant le ministère du Travail de Téhéran, les manifestants protestaient à propos de la situation alarmante de la détérioration de l’état de santé en détention de Reza Shahabi, un militant ouvrier emprisonnée membre du conseil d’administration du Syndicat libre des travailleurs chauffeur de bus de Téhéran et ses banlieues connu également sous le nom de Syndicat Vahed-Ndr.

Ce rassemblement a été brutalement attaqué par les forces répressives Iraniennes alors qu’il débutait, il semblerait qu’une quarantaine de personnes, dont un grand nombre de femmes, ont été arbitrairement arrêtées. Parmi celles-ci Robabeh Rezaee l’épouse de Reza Shahabi, ainsi que certains membres bien connus du Syndicat Vahed, dont Hassan Saeidi, Mohammad Aslaghi et Gholamreza Gomar qui figurent parmi les personnes arrêtées.

Des témoins locaux ont rapporté également que plusieurs des personnes arrêtées avaient été sérieusement blessées lors des charges policières dont Hassan Saeidi qui a été si violemment matraqué qu’on a été obligé de le conduire aux urgences dans un hôpital de Téhéran. Et que Robabeh Rezaee a quant à elle été embarquée directement vers la prison d’Evin.

Il y a eu des manifestations de soutien organisées tant en Iran sur place qu’à l’échelle internationale demandant expressément la libération de Reza Shahabi. Plusieurs grandes organisations libres défendant les droits des travailleurs et des syndicats du monde entier ont également exigé la libération immédiate et inconditionnelle de notre camarade Iranien qui fait l’objet depuis 2010, de persécutions et de poursuites judiciaires sans fin.

-Au cours des deux dernières semaines précédentes Reza a été victime de deux accidents vasculaires cérébraux. Malgré cela les autorités pénitentiaires refusent toujours qu’il soit soigné dans un hôpital hors de la prison où il est actuellement enfermé.  Alors que la fin de sa peine initiale d’emprisonnement de six ans devait en principe se terminer le 9 Aout 2017 dernier. Il fait l’objet d’une nouvelle prolongation de celle-ci, parce qu’il refuse absolument de cesser définitivement toute ses activités syndicales et militantes. Comme l’exige de lui les « Autorités judiciaires » du régime totalitaire Iranien.

Il est actuellement enfermé dans le centre de détention de Gohardasht Rajaee Shahr situé dans la ville de Karaj (Grande banlieue de Téhéran), une prison de sinistre mémoire, connue surtout pour ses mauvaises conditions sanitaires et de détention, ainsi que pour les violences et les brimades inhumaines qui y sont commises quotidiennement par les gardiens contre les détenus qui y sont enfermés.

L’IASWI déclare qu’elle condamne fermement l’attaque brutale perpétrée aujourd’hui 26 Décembre 2017 par les forces répressives Iraniennes contre des manifestants qui n’avaient fait qu’exprimer pacifiquement leurs préoccupations face à la détérioration de l’état de santé en détention de notre camarade Reza Shahabi. Elle condamne aussi fermement les arrestations arbitraires de Robabeh Rezaee, Hassan Saeidi, Mohammad Aslaghi, Gholamreza Gomar et celles de leurs autres camarades intervenues au cours de cette même journée et exige que toutes ces personnes soient libérées immédiatement et sans conditions.

-L’IASWI considère que la persistance de l’emprisonnement et les abus de pouvoir subi par notre camarade Reza Sahbi et plusieurs autres de ses camarades syndicalistes Iraniens emprisonnés, constituent des violations flagrantes des droits humains et des droits du travail internationalement reconnus par plusieurs grandes instances internationales.

-L’IASWI demande instamment à toutes les organisations libres de travailleurs et de défense des droits de l’homme au niveau international de prendre toutes les mesures nécessaires pour que Reza Shahabi et tous les autres militants syndicaux et prisonniers politiques emprisonnés en Iran, soient libérés immédiatement et sans conditions.
Alliance internationale de soutien aux travailleurs en Iran -IASWI – 26 décembre 2017
www.workers-iran.org

https://twitter.com/IASWIinfo

https://www.facebook.com/IASWI

Cc : info@workers-iran.org

D’autres mises à jour suivront dans les heures à venir voir sur la page Twitter de l’IASWI : S’il vous plait Veuillez envoyer vos lettres de protestation aux adresses électroniques gouvernementales Iraniennes suivantes : Courriel : info_leader@leader.ir ou contact@leader.ir ; Courriel : media@rouhani.ir ; info@humanrights-iran.ir ; iran@un.int ; iran@un.int

Voir aussi sur : https://www.workers-iran.org/scores-were-injured-over-40-arrested-after-security-forces-brutally-attacked-a-rally-in-support-of-reza-shahabi/
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Rojhelat condamnations à des peines de prison contre des activistes qui avaient protesté contre les assassinats de travailleurs Kurdes Kolbars commis par l’armée Iranienne

Rojhelat condamnations à des peines de prison contre des activistes qui avaient protesté contre les assassinats de travailleurs Kurdes Kolbars commis par l’armée Iranienne.

25 et 26 Décembre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site du réseau de défense des droits humains du Kurdistan Human Rights Network -KHRN Trois militants et activistes Kurdes Iraniens originaire de la ville de Mahābād qui avaient précédemment été détenus pour avoir participé à une manifestation de protestation contre les assassinats quasi quotidiens de travailleurs nomades  Kurdes Kolbars, ont été condamnés à plusieurs mois d’emprisonnement par le « Tribunal révolutionnaire » de la ville de Mahābād.

Ces trois activistes Kurdes Iraniens nommés Kobra Khalandi, Mostafa Abu Bakri et Pouya Adelkhani avaient été convoqué par la Branche numéro une du « Tribunal révolutionnaire » de la ville Mahābād présidée par le juge Javad Gholami qui les a accusés ensuite d’avoir lancé une chaîne de télégrammes, appelant à un rassemblement de protestation dénonçant les violences commises par les forces répressives et l’armée Iranienne contre les travailleurs Kurdes Kolbars« Ces trois activistes ont été condamnés à un total de 13 mois et demi d’emprisonnement » a déclaré une source locale bien informée aux militants et activistes du site du Kurdistan Human Rights Network – KHRN.

Ces peines d’emprisonnements ont été prononcées, au même moment ou Abdul Rahman Fazli le ministre de l’intérieur faisait un discours devant des représentants de la chambre du commerce Iranienne stigmatisant à nouveau les travailleurs Kurdes Kolbars dans lequel il disait « De toute façon qu’ils le veuillent ou pas ces gens n’ont pas de permis légaux ils sont donc interdits de travail, et nos zones frontalières leur seront toujours fermées ».

Sur les bases d’une nouvelle loi sur les « Troubles à l’ordre public », Kora Khalandi a été condamnée à une peine de deux mois et demi d’emprisonnement, Mustafa Abu Bakri à une peine de neuf mois d’emprisonnement et Pouya Adelkhani à une peine deux mois d’emprisonnement, a indiqué cette même source aux activistes du Kurdistan Human Rights Network – KHRN.

Ces trois activistes Kurdes avaient été arrêtés par des agents de la police politique du Ministère des renseignements le 10 septembre 2017, sur la place Chawar Chiri à Mahābād. Après avoir passé une nuit dans un centre de détention secret, ils avaient été transférés vers la prison de Mahabad. « Leurs domiciles ont ensuite été perquisitionnés par la police politique, et ces agents ont confisqué et saisi un certain nombre de leurs effets personnels », a poursuivi la même source.

Après 7 jours de gardes à vue et d’interrogatoire, ces trois militants ont été libérés de prison moyennant des cautions de 50 millions de Tomans, leurs procès avaient eu lieu ensuite le 11 Octobre 2017, dans l’enceinte de la Branche numéro une du « Tribunal révolutionnaire » de la ville de Mahābād.

 Kobra Khalandi sources KHRN

Le Lundi 4 Septembre 2017, les assassinats par des agents des forces répressives Iraniennes de deux travailleurs Kurdes Kolbars dans l’une des régions frontalières située près de la ville de Baneh, avait provoqué des manifs et des protestations massives à Baneh, les manifestations s’étaient étendues ensuite les jours suivants aux villes de Sanandaj, Mahābād et Kermanshah. Au cours de ces manifestations, les forces anti émeutes de Téhéran, avaient arrêté des dizaines de citoyens et d’activistes civils qui protestaient contre les meurtres de travailleurs Kurdes Kolbars plusieurs zones du Kurdistan d’Iran.

Note Soliranparis : Les Kolbars ou Koulbarans sont des petits paysans et travailleurs nomades précaires de la région du Kurdistan Iranien qui pour faire survivre leurs familles transportent (Souvent à dos d’homme) ou à l’aide de mules, des marchandises diverses pour les vendre sur les marchés des villages isolés des zones frontalières de l’Est du Kurdistan, situées à cheval entre L’Irak, l’Iran et la Turquie.

Voir nos articles précédents sur ces travailleurs pauvres Kurdes d’Iran régulièrement victimes des violences policières et racistes commises par les agents des forces répressives, à la solde du régime totalitaire et fasciste d‘Ali Khamenei et Hassan Rouhani.

https://soliranparis.wordpress.com/?s=kolbers

Voir aussi sur : http://kurdistanhumanrights.net/en/affirmation-of-imprisonment-sentence-for-three-activists-who-protested-to-killing-of-kolbars-in-mahabad/

Contact – Collectif Soliranparis

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Khūzestān soixante personnes du village de Jalizi sont toujours en détention

Khūzestān soixante personnes du village de Jalizi sont toujours en détention.

9 et 17 Décembre 2017 nouvelles complémentaires qui nous sont parvenues par le biais du site d’opposition Ahwazi de l’Ahwaz Human Rights Organization – AHRO : Selon les derniers rapports parvenus sur les incidents et les violences policières commises par les forces répressives Iraniennes dans village de Jalizi, 60 personnes (Dont des femmes et des enfants), sont toujours détenues.

La semaine dernière des agents de la police anti-émeute de Téhéran avait brutalement attaqué les paysans et les paysannes du village qui refusaient de céder leurs terres à une organisation affiliée à l’armée Iranienne appelée « ETKA ». Ces fermiers protestaient contre les confiscations de leurs terres agricoles par l’armée à la solde du régime totalitaire de Téhéran. Une vidéo des incidents a été publiée sur le lien ci-dessous.

Click here to watch the video.

L’armée Iranienne a attaqué les fermiers avec des matraques et des grenades à gaz lacrymogènes. Certaines femmes victimes de ses violences policières ont dû être hospitalisées d’urgence, tandis que selon d’autres témoins locaux on a appris que des femmes qui étaient en train de faire soigner dans un hôpital local du nom de « Delhoran » avaient été arrêtées dans l’enceinte même de celui-ci.

Le Lundi 4 décembre 2017 dernier, des agents des forces de l’armée Iranienne sont entré dans ce village avec des véhicules militaires, ils ont ensuite commencé à se livrer à des arrestations arbitraires au faciès et embarqué plus de 60 personnes vers des lieux de détention pour la plupart encore inconnus. Ces arrestations loin de calmer les choses, n’ont fait qu’accroitre les tensions, peu de temps après ces arrestations des incidents violent ont éclaté entre l’armée Iranienne et les fermiers Arabes Ahwazis venus soutenir les membres de leurs familles qui avaient été arrêtés.

Le nom des personnes encore détenue et qui ont pu être identifiées par les activistes de l’Ahwaz Human Rights Organization – AHRO sont les suivants :  1-Jassim Jalizi 2 – Mme Jassim Jalizi (son épouse) 3-No’ à Hilo Jalizi 4- Tarfayeh Jalizi 5- Hasneh Zomaid Jalizi 6- Hemida Jalizi 7- Hamideh Chabawi 8-Seyyed Shabib al-Haei 9-Abu Bass Jalizi 10-Sabah Jalizi 11-Jassim Jalizi 12-Zaghir Jalizi 13-  Seyyed Sabahi al-Haei 14-Hamid-e-Qa’ab 15- Jassim Bastush Jalizi 16- Saghir Khesjari 17- Abbas Karim Alshaye Jalizi  18-Jassam Muhammad Sarkhi 19-Ali Maleh Jalizi.

Selon des témoignages envoyés a plusieurs organisations Ahwazies de défense des droits humains les villageois d’une localité voisine du nom de Dechet al-Abbas, ont rapporté que le village de Jalizi est toujours assiégé par les forces répressive Iraniennes.

Les incidents ont débuté Dimanche dernier, alors que les paysans du village du haut Jalizi étaient en train de travailler sur leurs terres, l’organisation « ETKA », affiliée à l’armée Iranienne, est entrée dans le village et, avec l’aide des forces répressives de sécurité gouvernementales, a violemment attaqué les agriculteurs qui y travaillaient.

L’organisation du régime « ETKA » qui a déjà confisqué 4000 hectares de terres précédemment détenues par des agriculteurs Arabes Ahwazis cherche aujourd’hui à s’emparer des derniers 1000 hectares qui leur reste. Il convient aussi de rappeler que ce village de Jalizi a l’origine situé dans la province du Khuzestân ou vit une majorité d’Arabes Ahwazis, a depuis 1986 été rattaché de force à la province Iranienne d’Ilam.

L’Organisation de l’Ahwaz Human Rights Organization – AHRO, condamne fermement la terreur d’État du gouvernement Iranien, elle dénonce les violences aveugles commises contre les agriculteurs et les habitants du village de Jalizi et demande la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes détenues, tout en exigeants que ces terres agricoles soient remises sans conditions à leurs propriétaires légitimes.

Ahwaz Human Rights Organization AHRO – Association de défense des droits de l’homme d’Ahwaz – 7 déc. 2017

Voir aussi sur :

https://www.ahwazhumanrights.org/en/sections/8/60-villagers-from-the-village-of-jalizi-including-women-are-still-being-detained

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Khuzestân et province d’Ilam nouvelle violences policières contre des agriculteurs Ahwazis

Khuzestân et province d’Ilam nouvelle violences policières contre des agriculteurs Ahwazis

9 et 13 Décembre 2017 nouvelles qui nous sont parvebnue par le biais du site d’opposition Ahwazi Ahwazna.net nouvelle illustration de plus de comment le régime théocratique, raciste et fasciste d’Ali Khamenei et d’Hassan Rouhani continue de mépriser, discriminer et opprimer avec la plus extrême violence, les populations des minorités Iraniennes que ces deux dictateurs considèrent comme n’étant pas assez Perses à leurs yeux :

Le régime iranien a lancé la semaine dernière une violente vague de répression contre le peuple Arabe d’Ahwaz. Des dizaines d’hommes et de femmes la plupart des agriculteurs pauvres ont été arrêtés et violemment matraqués dans le village de Jalizi situé dans la province d’Ilam voisine de celle du Khūzestān, selon des sources locales qui en ont informé les activistes du site du Mouvement Arabe de lutte pour la libération de l’Al Ahwaz ou ASMLA.

Des milliers de citoyens Arabes Ahwazis ont par la suite manifesté Vendredi après-midi dernier dans les rues de la ville d’Ahwaz, la capitale de la région de la province du Khūzestān (Sud-Ouest de l’Iran), afin de protester contre les confiscations de terres par les sbires à la solde du régime Iranien. Ces protestataires tenaient à exprimer leur solidarité avec la population de la localité de Jalizi qui a été violemment attaquée par l’armée et les forces répressives iraniennes la semaine dernière. Les manifestants d’Ahwaz ont scandé des slogans condamnant les harcèlements et les agressions par l’armée de Téhéran des opposants de Jalizi. Ils ont également porté des banderoles réclamant la libération de tous les détenus de Jalizi et exigeant qu’on leur rende les terres qu’on leur avait confisqué.

Plusieurs groupes de défense des droits humains Ahwazis ont déclaré que 60 personnes du village de Jalizi (Y compris des femmes et des enfants) qui avaient été arrêtées Dimanche et Lundi dernier, étaient toujours détenues par les services de renseignements de l’armée Iranienne.

Un certain nombre de militants et d’opposants de la ville d’Ahwaz ont diffusé des vidéos et images sur les réseaux sociaux locaux et internationaux montrant l’armée Iranienne attaquant violemment à coup de matraque des femmes et des fermiers de la ville de jalizi. Des attaques qui se sont soldées par une vague massive d’arrestations et de personnes qui pour la plupart d’entre elles, ont été embarquées vers des centres de détentions inconnus.

-Comment et dans quels contexte les incidents de Jalizi ont-ils commencés ?

La semaine dernière des fermiers principalement d’origine Arabes du village de Jalizi situé dans la province d’Ilam s’étaient rendu sur leur terre pour commencer à les labourer, c’est alors qu’ils ont brutalement été attaqué par des soldats de l’armée Iranienne qui leur ont alors appris que leurs terres allaient être confisquées au profit du régime Iranien. Peu de temps après beaucoup d’hommes de femmes et d’enfants présents sur place qui avaient laissé éclater leur colère ont été violemment chargé et battu par les forces répressives, des témoins locaux ont également signalé que des femmes blessées lors de ces charges policières qui avaient été emmenées*1 dans un hôpital local de la ville de Dahlran, ont été embarquées alors même qu’elles étaient en train d’y recevoir des soins médicaux.

En début de soirée une grande partie des habitants de de Jalizi, ont commencé à protester dans les rues du village en scandant des slogans dans lesquels ils condamnaient les agressions de la police et de l’armée Iranienne ainsi que les confiscations de leurs terres. Des incidents ont alors éclaté et des pierres ont été lancées sur les forces anti-émeute Iraniennes par les fermiers Arabes furieux qui avaient déjà subi des violences de la police dans leurs champs.

Ces protestations ont entrainé une réponse brutale des forces répressives Iraniennes qui ont fait usage de coups de matraques, de tirs de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes, pour disperser la foule. Plusieurs groupes Ahwazis de défense des droits humains ont ensuite reçus des témoignages locaux, signalant que plus de 50 personnes avaient été arrêtées, dès les débuts des protestations et que les agents du régime Iranien avaient délibérément eu recours à des méthodes excessives contre des personnes sans défense.

Rahim Hamid un journaliste indépendant et militant défenseur des droits de l’homme Ahwazi, a déclaré dans une interview accordée au site Ahwazna.net, que le régime iranien était en train d’élaborer un nouveau projet de loi visant à dépouiller de leurs terres des milliers d’Ahwazis : « En vertu de cette loi, tous les Arabes Ahwazis sont en voie de devenir des réfugiés sur leur propre sol. Le régime aura maintenant tous les pouvoirs pour les expulser de leurs terres à volonté ». Rahim a également rajouté que ce n’était pas la première fois que des terres des populations Ahwazies étaient confisquées ou spoliées. « Dans cette région des terres où il y a des puits de pétrole, ainsi que des terres destinées à la culture de la canne à sucre sont régulièrement confisquées de la manière la plus brutale ». En rajoutant que : « La dispersion violente des manifestants de Jalizi rappelle exactement ce que fait subir l’occupation Israélienne aux Palestiniens ».

Rahim Hamid, journaliste et militant Ahwaz defenseur des droits civils et des droits humains

 Selon Rahim Hamid, les autorités iraniennes ont déjà confisqué 4 000 hectares aux agriculteurs du village de Jalizi, ne leur laissant plus qu’un millier d’hectares à disposition : « Les autorités au service de l’appareil d’état Iranien estiment qu’il y a une trop forte présence d’habitants d’origine Arabe dans la région de Jalizi, comme au cours d’autres faits précédents observé dans cette province du pays, cette orgie de répression observée cette semaine n’a qu’un seul objectif. Celui d’en changer rapidement la composition démographique et ethnique ».

Depuis l’annexion de la province du Khūzestān ou Al Ahwaz débutée en 1925 et achevée totalement sous le règne du clan impérial Pahlavi en 1936 –Ndr. Les régime Iraniens successifs ce sont toujours efforcé de déraciner et d’éliminer de leur présence toutes les minorités Arabes Ahwazies vivant dans cette région. Des rapports publiés par plusieurs ONG internationales qui défendent les droits de minorités indiquent que ces méthodes d’accaparement des terres par les agents du régime de Téhéran ne se limitent pas à de seules confiscations et qu’elles s’accompagnent aussi de véritable politique de la terre brulée.

Plusieurs rapports publiés par ces ONG-*2 ont rapporté que dans chaque village où le régime iranien avait décidé de confisquer des terres à leurs propriétaires quand ils sont d’origine Arabe Ahwazie, des terres agricoles, des vergers et des plantations de palmiers sont souvent incendiées et détruites par des sbires l’armée Iranienne. En 2015 déjà le régime iranien avait lancé une énorme campagne de confiscation de terres appartenant à des familles Ahwazies. Et 765 000 hectares avaient été illégalement saisis à ce moment-là.

Selon Adel Daris le directeur général du port d’Al-Muhammarah (Situé dans la ville de Khorramshar Province du Khūzestān) ces terres sont le plus souvent confisquées dans des villages où des gens avaient été chassés de chez eux durant la terrible guerre entre l’Iran et l’Irak. Un précédent rapport publié par les activistes du site Ahwazna.net nous apprend que le régime de Téhéran avait également œuvré pour prendre illégalement le contrôle de grandes bandes de terre et d’équipements publics dans la région de Krichan située à à huit kilomètres au Sud-Ouest de la ville d’Ahwaz. Ce rapport indique que les autorités Iraniennes avaient réussi à confisquer ces terres, sous prétexte qu’elles se trouvaient aux abords d’un camps militaire nommé « Camp de l’Imam Hussein », malgré le fait que des habitants Ahwazis locaux utilisaient ces terres depuis des centaines d’années.

Alors que le régime iranien s’apprête à nouveau à voler davantage de terres aux populations opprimées Arabes Ahwazies habitantes de la province du Khūzestān, celles-ci se montrent de plus en plus unies dans leur volonté d’opposition à ces tactiques oppressives. Cette attitude et cette politique de répression aveugle tous azimuts de Khamenei n’ont fait au fil des ans qu’accroitre les tensions et la violence dans cette région du pays, cela illustre bien les craintes de ce pouvoir de voir un jour celle-ci s’embraser et se soulever.  Et il est à craindre à court terme que ces relations entre le régime totalitaire de Téhéran et les populations Ahwazies de la province du Khūzestān s’enveniment et deviennent explosives de manière irréversible.

Voir aussi sur http://www.ahwazna.org/en-557_Ahwazi_farmers_beaten_and_arrested_by_Iranian_army_after_protesting_the_confiscation_.html

Et sur : http://www.ahwazmonitor.info/new/outrage-over-brutal-assaults-on-ahwazi-women-protesting-against-regime-land-theft/

Et par Rahim Hamid sur Ahwazis protest over Iran regime’s land, water theft :

http://www.basnews.com/index.php/en/opinion/400443

Rahim Hamid est un journaliste indépendant et un ancien prisonnier politique Ahwazi réfugié politique aux U.S.A, un militant civil défenseur des droits de l’homme qui écrit régulièrement sur les détresses des populations de la minorité Arabe Ahwazie, ainsi que contre les discriminations racistes subies par d’autres groupes ethniques en Iran. Il peut être contacté sur :

https://twitter.com/samireza42

https://www.facebook.com/samer.reza.56

-*1 Mise a jour 13 Décembre 2017:  un rapport publié sur le site d’opposition Iran Human Rights Monitor, nous apprends que quatre jeune femmes habitantes du village de Jalizi qui avaient arrêtées la semaine dernière et qui ont été identifiées sous les noms de : Tarfayeh Jelizi, Hassaneh Jelizi, Hamideh Sorkhi Jelizi, et Hamideh Ja’ab ont été transférées pour interrogatoires – hier 13 Décembre 2017 dans la prison de la ville d’Ilam.

http://iran-hrm.com/index.php/2017/12/13/detained-protester-women-jelizi-village-transferred-ilam-prison/

-*2 Voir les rapports sur les discriminations et les abus de pouvoir subis par les populations Ahwazies d’Iran publiés par l’UNPO une ONG défendant le droit des minorités opprimées à travers le monde. Les derniers recensements de l’UNPO ont rapporté que la minorité Arabe Ahwazie vivant essentiellement dans la province du Khūzestān (Et dans une moindre mesure dans les province voisines d’Ilam et des zones côtières du golfe Persique) qui est majoritairement Chiite compte entre 2 à 5 millions de personnes -soit environ 2 pour cent de la population du pays.

Ci dessus images des manifs Ahwazies dans la ville d’Ahwaz en solidarité avec le village de  Jalizi qui nous sont parvenues par le biais des réseaux sociaux

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Urgent notre camarade syndicaliste Iranien emprisonné Reza Shahabi victime d’une attaque cérébrale dans la prison où il est actuellement enfermé

Urgent notre camarade syndicaliste Iranien emprisonné Reza Shahabi victime d’une attaque cérébrale dans la prison où il est actuellement enfermé.

15 Décembre 2017 nouvelles qui nous ont été transmises par mail par le site de nos camarades et amis de l’ International Alliance in Support of Workers in Iran -IASWI et que nous relayons ici de manière urgente.

Le Syndicat Vahed  regroupant les travailleurs chauffeurs de bus de Téhéran et ses banlieues a rapporté qu’hier Mercredi 13 Décembre 2017  lors d’une de leur visite hebdomadaire en prison les membres de la famille de notre camarade syndicaliste Iranien emprisonné Reza Shahabi, s’étaient aperçus qu’il avait été victime d’une attaque et qu’une partie de la moitié gauche de son visage était paralysée et qu’un évier spécial avait été posé prés de ses yeux. Reza avait pourtant bien informé le médecin de la prison les semaines précédentes qu’il avait déjà eu plusieurs malaises, et celui-ci avait découvert qu’il avait eu un début d’accident vasculaire cérébral. Malgré cette nouvelle alarmante, selon les dernières nouvelles parvenues d’Iran à nos camarades de l’IASWI, les autorités pénitentiaires ont jusqu’ à présent refusé de le faire transférer dans un hôpital en dehors de la prison.

Des spécialistes avaient déjà diagnostiqué que Reza Shahabi n’était pas physiquement capable de supporter une longue peine de prison sans accompagnement médicalisé en raison de son état actuel de santé qui est considéré comme critique. Reza souffre de graves problèmes d’hypertension artérielle, de saignements de nez et de graves maux de tête depuis les débuts de sa nouvelle incarcération. Malgré cela le Parquet,  les autorités judiciaires et de l’administration pénitentiaire de Téhéran refusent systématiquement de tenir compte des diagnostics antérieurs des médecins de l’infirmerie de la prison qui les ont pourtant averti des graves problèmes de santé dont souffre Reza.

Le Syndicat de la Vahed Company des  travailleurs chauffeurs de bus  de Téhéran et ses banlieues a souligné à nouveau ce Mercredi 13 Décembre 2017 que la condamnation précédente de Reza Shahabi était pourtant presque terminée. En outre les médecins ont déterminé que Reza ne peut pas être physiquement apte à supporter de rester plus longtemps en prison en raison de ce nouvel accident vasculaire cérébral. Les signes visibles de celui-ci indiquent également que les médecins de la prison où il est actuellement enfermé, ont fait des diagnostics corrects en émettant des avis favorables quand à sa libération anticipée avant la fin de sa peine.

Par conséquent, son maintien en détention ne peut être considéré que comme une décision arbitraire. Et une manière délibérée de plus  du régime de vouloir faire mourir progressivement ce travailleur et militant syndicaliste emprisonné. Reza Shahabi doit être libéré immédiatement et sans conditions. Le Syndicat Vahed et les camarades de Reza  considèrent que les agents des services du Ministère des Renseignements, ceux du  gouvernement iranien, le bureau du procureur de Téhéran et les autorités pénitentiaires qui sont sous ses ordres, doivent tenir compte de la vie et du bien-être de Reza Shahabi, tout en rappelant que leurs responsabilités seraient plus qu’engagées si par malheur ses problèmes de santé s’aggravaient à nouveau en détention, au point de mettre sa vie en danger.

l’Alliance internationale de soutien aux travailleurs en Iran – IASWI condamne fermement la persistance de l’emprisonnement et des abus de pouvoir commis par les autorités Iraniennes contre notre camarade Reza Shahabi, elle exhorte toutes les organisations libres de travailleurs, les organisations syndicales au niveau International, à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’appeler à la libération immédiate et inconditionnelle de Reza Shahabi.

Alliance internationale de soutien aux travailleurs en Iran – IASWI

14 et 15 Décembre 2017.

info@workers-iran.org

www.workers-iran.org

https://twitter.com/IASWIinfo

L’IASWI appelle a des actions de solidarité internationale et demande solennellement a tous ses camarades syndicalistes à travers de monde  d’envoyer des lettres et mails de protestations aux autorités Iraniennes, exigeant la libération de Reza Shahabi, ainsi que celles de tous les autres militants syndicalistes arbitrairement emprisonnés dans ce pays .

Vos lettres de protestation peuvent être envoyées aux adresses électroniques suivantes ci dessous. Veuillez également les envoyer aux représentants diplomatiques iraniens accrédités auprès de votre pays, s’il existe toutefois une mission diplomatique iranienne dans votre pays.

Bien que ces adresses d’ambassades Iraniennes changent fréquemment, veuillez consulter les liens ci-dessous qui pourrait vous aider:

https://www.embassypages.com/iran

Leader of the Islamic Republic Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei
Twitter: @khamenei_ir (English) or @Khamenei_fa (Persian)
Email: info_leader@leader.ir or contact@leader.ir

President of the Islamic Republic of Iran Hassan Rouhani Email: media@rouhani.ir Twitter: @HassanRouhani (English) and@Rouhani_ir (Persian)

The Judiciary of the Islamic Republic of Iran – High Council of Human Rights
info@humanrights-iran.ir;

Permanent Mission of the Islamic Republic of Iran to the United Nations
Email: iran@un.int

Mise à Jour 17 Décembre 2017: Nous tenons a remercier toutes et tous nos lecteurs et lectrices ainsi que toutes et tous camarades syndicalistes qui ont relayé massivement cet article via les réseaux sociaux et leurs réseaux de luttes.

Un nouvel appel a la solidarité internationale demandant la libération immédiate et sans conditions de notre camarade vient d’être publié sur le site du Réseau syndical international de solidarité et de luttes 

-Liberté pour Reza Shahabi !!!

 Il est urgent de transférer Réza Shahabi dans un hôpital civil ! ;

Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes attirent une nouvelle fois l’attention sur la situation de Reza Shahabi, membre du syndicat Vahed de la régie des transports urbains de Téhéran et de sa banlieue. Comme bien d’autres organisations syndicales dans le monde, nous avons déjà eu l’occasion d’alerter sur sa situation. En effet, Reza Sahabi est la cible d’une répression très forte depuis des années. La seule raison est qu’il fait partie de celles et ceux qui défendent les droits des travailleurs et des travailleuses.

L’état de santé de notre camarade est une source d’inquiétude récurrente  ; la persécution dont il est victime, et notamment les longues périodes d’emprisonnement en sont responsables. Le 13 décembre, notre camarade, en prison, a été victime d’une attaque cérébrale et il souffre d’une paralysie faciale . La situation rend encore plus urgente sa libération, que nous exigions déjà avec raison précédemment ; son maintien en prison est incompatible avec son état de santé, il doit être transféré dans un hôpital spécialisé.

Les organisations syndicales  signataires: http://www.laboursolidarity.org/IMG/pdf/2017_-_12_-_14_-_liberte_pour_reza_shahabi.pdf

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Grève des soins de la prisonnière politique Kurde Iranienne Zeynab Jalalian

Grève des soins de la prisonnière politique Kurde Iranienne Zeynab Jalalian 

6 et 10 Décembre 2017 nouvelle qui nous sont parvenue par le biais du site Kurde de défense des droits humains du réseau du Kurdistan Human Rights Network -KHRN. Notre camarade la prisonnière politique Kurde Zeynab Jalalian qui est actuellement enfermée dans la prison de la ville de Khoy (Province du Kurdistan Iranien ou Rojhelat) s’est lancée dans une action de grève médicamenteuse depuis le mois Février 2017, afin de protester contre la négligence des autorités à l’égard de ses besoins urgents de soins médicaux.

L’administration pénitentiaire de la prison de Khoy a également fait falsifier les rapports d’analyses des médecins de l’infirmerie sur son état réel de santé. Tout en la privant depuis le mois de Septembre 2017 de son droit le plus légitime de recevoir des visites de sa famille et de ses amis.

« Zeynab souffre de graves problèmes de santé, elle est victime depuis des mois de crises de Pterygium – une croissance anormale des tissus oculaires s’attaquant à la cornée de ses yeux qui risque à court terme de lui faire perdre la vue –Ndr et d’infections répétées de ses muqueuses buccales. Tous ses problèmes de santé n’ont fait qu’empirer au fil du temps en raison de sa grève médicamenteuse et surtout du manque de soins médicaux dans la prison. Sa famille est extrêmement préoccupée par son état de santé », a déclaré une source locale bien informée aux militants et activistes du site du Kurdistan Human Rights Network -KHRN.

« Malheureusement, en plus du manque de soins médicaux, elle a été soumise à de plus en plus de pressions de la part les autorités pénitentiaires qui l’ont privée du droit d’avoir des visites hebdomadaires des membres de sa famille. Il y a également eu un cas de conflit physique entre Zeynab et l’une des gardienne chef de la prison nommée Karimi. Suite à la réaction de cette prisonnière politique envers le comportement irrespectueux envers elle de la part de cette gardienne en question qui durent depuis très longtemps », a conclu cette même source.

« Zeynab Jalalian s’est lancée dans cette action de grève de soins pour une durée illimitée, afin de protester contre les actions mensongères des autorités administratives de la prison de Khoy qui comprennent des falsifications régulières des rapports de son carnet de santé que celles-ci on envoyée  à des institutions internationales de défense des droits humains. Toutes ces actions ne sont destinées qu’a restreindre les droits de ma cliente à avoir accès à de nouveaux examens et soins médicaux » a déclaré son avocat M. Amir Salar Davoodi dans une lettre envoyée à la Haute autorité Judiciaire

Dans cette lettre ouverte adressée à l’Ayatollah Hazrat Montazeri l’actuel Haut procureur de la « République Islamique d’Iran », l’avocat de notre camarade Kurde Zeynab Jalalian a exprimé sa profonde préoccupation au sujet de l’état actuel de santé de sa cliente qu’il juge plus que préoccupant en rappelant les fait suivants :  « Les autorités administratives de la prison de Khoy, les autorités judiciaires et les services de sécurité de la ville de Khoy, les autorités judiciaires de la province de l’Azerbaïdjan occidental et les autorités de L’État Iranien devraient s’assurer de la santé mentale et physique de ma cliente. Cette grève des soins de ma cliente se poursuivra jusqu’à ce que les membres des autorités administrative de la prison de Khoy qui ont enregistré des rapports inexacts dans son carnet de santé susmentionné soient identifiés et poursuivis ».

Zeynab Jalalian qui est maintenant âgée de 35 ans, est une activiste Kurde Iranienne originaire du village Deim Qeshlaq situé près de la ville de Maku dans la province de l’Azerbaïdjan Oriental Iranien Elle a été arrêtée en Février 2007 à Kermanshah par des agents des services du Ministère des renseignements, sur la base d’accusations d’appartenance au groupe de résistance armé Kurde Iranien du P.J.A.K. Elle avait ensuite été interrogée dans un centre de détention secret géré par les services de renseignements Iranien qui lui ont fait subir à plusieurs reprises des tortures physiques et psychologiques, avant de la faire transférer dans la prison pour jeunes de la ville de Kermanshah. Des pressions qui ne se sont pas arrêtées la bien au contraire, puisque Zeynab a été transférée plusieurs fois de suite, depuis cette prison de Kermanshah vers le premier centre de détention secret du Ministère des Renseignement où elle avait précédemment enfermée pour des « Compléments d’interrogatoires ».

Le 3 décembre 2008, Zeynab Jalalian fut condamnée à mort par la Cour du « Tribunal Révolutionnaire » de la ville de Kermashah pour des accusations « D’actions armées contre la République islamique d’Iran et appartenance au PJAK » […] « Détention illégale d’armes » et « Propagande contre le système et la République islamique d’Iran ». Cette condamnation à la peine capitale fut confirmée plus tard le 2 Avril 2009 par le juge Ali Mohammad Roshani présidant la Cour d’appel de Kermanshah, malgré les demande d’ajouts de nouvelles pièces dans son dossier par son son avocat.

La Cour suprême Iranienne avait ensuite confirmé sa condamnation à mort le 26 novembre 2009. Zeynab Jalalian fut ensuite transférée de la prison de Kermanshah vers un lieu de détention inconnu avant d’être emmenée à la prison d’Evin à Téhéran début Mars 2010 où elle passé cinq mois dans le Quartier 209 – une aile de cette prison réservée aux prisonnières et prisonniers politique gérée et contrôlée illégalement par les services de renseignements du corps d’armée des « Gardien de la révolution » – Ndr.

Zeynab fut ensuite transféré depuis Evin vers la prison de Dizel-abad, parce qu’elle avait refusé d’accepter les conditions et les pressions des autorités judiciaire Iraniennes pour une éventuelle grâce de sa peine de mort. Celle-ci avaient exigée de Zeynab qu’elle fasse des « Confessions filmées de ses crimes » qui seraient ensuite diffusées par la chaine de télévision et agence de presse d’État Iranienne PRESS-TV*1.

A cette époque de nombreuses organisations Kurdes, Iraniennes et internationales de défense des droit humains avaient craint que l’exécution de Zeynab n’allât être imminente. Avant qu’on apprenne par le biais de son avocat en Novembre 2011 que sa peine de mort initiale avait été commuée par un troisième jugement en cassation en une peine de prison à perpétuité.

En Novembre 2014, Zeynab a de nouveau été transférée vers la prison de la ville de Khoy qui se trouve a plus de trois heures de transport du lieu de résidence des membres de sa famille et en particulier à ses parents qui sont très âgés et de condition modeste, ce qui rend les visites à leur fille d’autant plus difficile. Au cours des dix années passées depuis les débuts de son incarcération Zeynab a essuyé plusieurs refus dans ses demandes de « Congés médicaux » qui lui aurait permis d’être libérée temporairement pour être soignée convenablement dans un hôpital public extérieur à la prison. Alors même qu’elle est gravement malade des suites des séquelles de toutes les tortures et des violences qu’elle à subie depuis les débuts de sa détention.

Voir aussi sur : http://kurdistanhumanrights.net/en/zeynab-jalalian-continues-medicinal-strike-at-khoy-prison/

-*1 Sur les méthodes particulièrement ignobles de la chaine de télévision et agence de presse D’État Iranienne PRESS-TV, consistant à diffuser régulièrement à des heures de grande écoute en Iran, de prétendus « Aveux » et de soi-disant « Confessions de leurs crimes » de prisonnières et de prisonniers politiques condamnés à mort, généralement extorquées par le biais de tortures physiques et psychologiques assorties de pressions contre leurs familles ,relire les dossiers précédents sur ces affaires sur :

https://alencontre.org/moyenorient/iran/iran-press-tv-nest-pas-un-media-comme-un-autre-et-les-elections.html

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article37291

https://soliranparis.wordpress.com/2016/02/29/press-tv-nest-pas-un-media-comme-un-autre/

https://soliranparis.wordpress.com/2016/02/27/press-tv-la-chaine-detat-du-regime-iranien-et-les-agents-du-ministere-des-renseignements-veulent-a-nouveau-contraindre-la-prisonniere-politique-kurde-zeynab-jalalian-a-faire-des-confessions-forcees/

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Saeed Mortazavi l’ex procureur de Téhéran condamné à une peine de deux ans de prison continuer de nier ses responsabilités dans la mort d’un manifestant de l’opposition en Juin 2009

Saeed Mortazavi l’ex procureur de Téhéran condamné à une peine de deux ans de prison continuer de nier ses responsabilités dans la mort d’un manifestant de l’opposition en Juin 2009.

                    L’ancien Procureur général de Téhéran Saeed Mortazav i

3et 5 Décembre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site Iranien d’opposition et de défense des droits humains du Center for Human Right in Iran – CHRI :  L’ancien Procureur général de Téhéran Saeed Mortazavi , le seul haut fonctionnaire de l’appareil judiciaire Iranien qui ait été reconnu comme étant l’un des responsable de la mort d’un jeune manifestant qui avait été torturé à mort dans le  centre de détention de Karhizak, à l’époque des manifestations populaires qui avaient précédé les élections présidentielles Iraniennes contestées de Juin-Juillet 2009, s’est publiquement opposé à sa condamnation à une peine de deux ans de prison à travers une « lettre publique » qu’il a adressé par voie de presse au peuple Iranien.

Saeed Mortazavi qui a été impliqué dans plusieurs affaires de violations des droits de l’homme tout au long de sa triste carrière, a également accusé le Juge de la Cour d’appel, qui l’a aussi condamné de complicité dans le cadre une autre affaire – sans rapport cette fois ci avec celle de la prison de Kahrizak -Ndr (En fait une affaire de détournement de fonds, datant de la période durant laquelle Ahmadinejad l’avait placé la tête de la direction des caisses de la sécurité sociale Iranienne).

« Dieu m’en est témoin, je n’ai eu aucune connaissance, ni aucuns liens avec les gardiens qui ont commis ces crimes dans la prison Kahrizak », a osé écrire Saeed Mortazavi dans sa lettre ouverte adressée au peuple Iranien datée du Lundi 27 novembre 2017.

Mortazavi était le Procureur général de Téhéran, à l’époque ou trois jeunes opposants au régime ; Mohsen Rouholamini, Mohammad Kamrani et Amir Javadifar étaient décédés après avoir été violemment torturés dans le centre de détention de Kahrizak. Ces trois victimes arrêtées le 10 juillet 2009 faisaient partie d’un groupe de 150 manifestants raflés ce jour-là pour avoir participé à des manifestations pacifiques à Téhéran, remettant en cause les résultats de l’élection présidentielle controversée de cette année-là.

Saeed Mortazavi avait été largement impliqué dans les transferts de tous ces manifestants arrêtés vers la prison de Kahrizak, alors qu’il était déjà parfaitement au courant des exactions qui s’y déroulaient. Il avait ensuite falsifié plusieurs rapports, afin de dissimuler les preuves sur les tortures et les assassinats de ces manifestants de l’opposition qui avaient été commis dans cet établissement pénitentiaire qui rappelons-le n’avait d’ailleurs à l’époque aucune légalité officielle.

Ces manifestations et protestations post-électorales de Juin-Juillet 2009 connues maintenant connues sous le nom de vague du Mouvement Vert, avaient été violemment réprimées par la police anti émeutes, des unités spéciales de voltigeurs motocyclistes (Connues sous le nom de SSF) appuyées par des miliciens Bassidj’is à la solde du régime totalitaire Iranien.

Ce Mardi 26 novembre 2017, Mortazavi a finalement été reconnu coupable de « Complicité de meurtre » et de « Placement en détention illégale de manifestants » dans l’affaire de la plainte déposée contre sa personne par la famille de Mohsen Rouholamini.

« Bien que Saeed Mortazavi ait accepté d’avoir une certaine part de responsabilité, dans les événements qui s’étaient déroulé dans le centre de détention de Kahrizak, la Branche numéro 22 de la Cour d’appel de Téhéran a décidé qu’il méritait seulement une réduction de sa peine préliminaire de cinq ans à deux ans de prison », a déclaré M. Hassan Kamali, l’avocat représentant la famille Rouholamini, lors d’une interview qu’il a accordé ce Lundi 27 Novembre 2017 aux activistes du Center for Human Right in Iran – CHRI.

En Septembre 2009 Shokrollah Bahrami, un officier membre de l’Organisation Judiciaire des forces armées Iraniennes, avait déclaré que 98 des plus de 100 personnes qui avaient été détenues à Kahrizak puis relâchées ensuite, s’étaient rendues à son bureau pour y déposer des plaintes contre des violences et les abus de pouvoir qu’elles avaient subies dans l’enceinte de cette prison.

Deux mois plus tard, la même organisation gouvernementale prétendit que sur les 98 personnes qui avaient porté plainte après être passées par la case de la prison de Kahrizak, 51 d’entre elles avaient finalement accepté de retirer leurs plaintes, après avoir été indemnisées dans le cadre d’une procédure collective « d’apaisement ». L’affaire de la plaine déposée par la famille Rouholamini contre Saeed Mortazavi reste donc pour le moment la seule plainte en toujours en cours à ce jour. Moshen Rouholamini était un jeune opposant, fils d’un ancien commandant des « Gardiens de la Révolution ».

-Déni de responsabilités le boucher Saeed Mortazavi persiste et signe.

Dans sa lettre ouverte, Saeed Mortazavi a continué de nier que Moshen Rouholamini ait perdu la vie après avoir été détenu dans le centre de détention de Kahrizak. Alors même qu’en Août 2009, un des meilleurs médecins légistes du pays avait déterminé que les causes exactes de la mort de ce jeune manifestant étaient dues à « Un manque d’arrivée d’oxygène au cerveau » et à des « Coups violents ayant gravement endommagé sa colonne vertébrale ».

Dans cette lettre Mortazavi a aussi attaqué la personne du juge qui avait prononcé la sentence contre lui en écrivant : « Je rappelle au public que Monsieur Ahmad Shiri, l’actuel président de la Branche 22 de la Cour d’appel de Téhéran qui m’a jugé, a lui aussi été accusé de complicité dans une affaire de meurtres prémédités de 17 enfants et adolescents survenu  dans la région de Pakdasht Varamin (Une ville située dans la province de Téhéran) commis des mains d’un accusé du nom de Mohammad Bijeh »

Lors d’un jugement en première instance qui avait eu lieu le 11 Septembre 2016, Mortazavi dans une autre lettre soumise au tribunal, avait déjà refusé d’assumer ses responsabilités dans l’affaire des morts de la prison de Karhizak, en déclarant cyniquement dans celle-ci : « En tant que Procureur de Téhéran à cette époque, j’exprime de la honte pour ce qui s’est passé lors de ces terribles incidents, même s’ils se sont produits sans aucune intention délibérée de ma part. Dieu et ma conscience en sont témoins ».

Bien que Saeed Mortazavi ait été officiellement démis de ses fonctions de Procureur à Téhéran en Août 2009, il avait été nommé ensuite directeur de l’Organisation des caisses de la sécurité sociale Iranienne en Mars 2012, à la suite d’un décret émis par le président de l’époque Mahmoud Ahmadinejad.

En 2016 un autre Tribunal avait également émis un jugement interdisant à Mortazavi de travailler pour le gouvernement pendant cinq ans, le tout assorti d’une lourde amende, pour « Complicité de meurtre » et « Fausse dénonciation » dans le cadre des affaires des crimes qui avaient été commis dans le centre de détention Karhizak.

Avant de devenir Procureur à Téhéran, Mortazavi  a aussi été impliqué dans la mort de la jeune reporter photographe Canado-Iranienne Zahra Kazemi -*1, qui était décédée dans des circonstance troubles une après-midi du mois de Juillet 2003, après avoir été embarquée pour « interrogatoire et contrôle d’identité » par des gardiens de la tristement célèbre prison d’Evin de Téhéran, devant laquelle elle était en train d’effectuer un reportage sur les familles de prisonniers politiques.

En tant que jeune Procureur général adjoint dans les années 1990, Mortazavi, a également été responsable de dizaines de fermetures forcées de journaux et de publications qui soutenaient le président « réformiste » Mohammad Khatami.  Des fermetures à la chaine qui ont valu le surnom peu flatteur de « Boucher de la liberté de la presse ».
Notes Soliranparis : Le scandale de la prison de Karhizak qui fut relevé à la base par un jeune médecin qui faisait son service militaire au sein de celle-ci en Juillet 2009 (Mort lui aussi dans des circonstances troubles peu de temps après). Par la suite les articles à ce sujet écrits courageusement par les journalistes Mehdi Mahmoudian-*2 et Emadeddin Baghi pour le Centre de défense des droits des prisonniers Iraniens, firent un tel scandale au sein de l’opinion publique Iranienne que ce fut- le dictateur et « guide suprême » Ali Khamenei en personne qui fit fermer cette prison de l’horreur fin Aout 2009.
Voir aussi sur : https://www.iranhumanrights.org/2017/12/tehran-prosecutor-sentenced-to-prison-for-protestors-death-denies-responsibility/

https://www.iranhumanrights.org/2017/11/tehran-prosecutor-saeed-mortazavi-to-serve-two-year-prison-term-for-protestors-death/

https://www.iranhumanrights.org/2016/09/saeed-motazavi-kahrizak/

Et sur : https://en.radiozamaneh.com/articles/tehrans-notorious-former-prosecutor-sentenced-to-jail/

-*1 Pour l’implication de Mortazavi dans l’affaire de la mort de la journaliste Zahra Kazemi voir sur :

https://www.iranhumanrights.org/2008/02/impunityadinfinitum/

-*2 Voir sur :

https://soliranparis.wordpress.com/2012/01/24/nouvelles-violences-contre-le-journaliste-mehdi-mahmoudian-qui-avait-releve-le-scandale-de-la-prison-de-karhizak/

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Deux réfugiées et activistes Kurdes Iraniennes arrêtées en Turquie menacées de déportation vers l’Iran

Deux réfugiées et activistes Kurdes Iraniennes arrêtées en Turquie menacées de déportation vers l’Iran.

25 et 30 Novembre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site de nos amis du Kurdistan Human Rights Network-KHRN: Shiva et Maria Ghalvazi deux activistes réfugiées Kurdes Iranienne récemment arrêtées par des agents de forces répressives de sécurité Turques le 19 Novembre 2017 dernier, courent toujours le risque d’être expulsées de manière imminente vers l’Iran d’ici quelques jours.

Ces deux activistes et réfugiés Kurdes Iraniennes qui militent depuis des années pour la défense des droits des réfugiés, ont été arrêtées à Istanbul puis transférées dans l’enceinte du centre de rétention de Salim Qasem Pasha. Elles sont depuis leurs arrestations toutes deux accusées par des agents des services de l’Agence de Renseignements Turque du M.I.T de « Coopération et d’échanges d’informations illégales avec un média Kurde du Kurdistan irakien interdit en Turquie ».

« Les deux activistes et réfugiées Kurdes Iraniennes Shiva et Maria Ghalvazi qui s’étaient récemment présentées avec des membres de leurs familles, devant le Bureau du Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies à Istanbul pour des demandes de papiers d’immigration, sont toujours détenues dans un centre de rétention pour « Immigrés Illégaux » géré par l’État Turc. Elles doivent Mercredi 13 Décembre 2017 prochain, passer une audience devant un tribunal qui devrait statuer sur la décision prise précédemment de leurs expulsions vers l’Iran. Malgré les risques qu’elles encourent une fois de retour la bas »,  à indiqué une source locale bien informée aux militants et activistes du site du réseau du Kurdistan Human Rights Network- KHRN.

« Après les avoir arrêtées et interrogées le Jeudi 23 novembre 2017, les agents  des forces du service des renseignements Turc du M.I.T les ont fait transférer, dans le centre de rétention de Salim Qasem Pasha à Istanbul « , a indiqué la même source.

Toujours selon cette source, l’avocat des deux militantes a déclaré à leurs familles que les agents des forces de sécurité Turques du M.I.T avaient précédemment demandé au tribunal chargé d’examiner leurs dossiers le Mercredi 13 Décembre 2017 prochain, afin d’ordonner le plus rapidement possible  les expulsions de Shiva et Maria Ghalvazi vers l’Iran, en raison de  » Leurs coopérations avec un média Kurde Irakien interdit en Turquie ».

-Mme Shida Rahimi, la mère  de ces deux militantes défenseures des droits civils, avait été arrêtée le 15 mai 2016 par des agents des forces répressives Iraniennes du Ministère des Renseignements, elle fut ensuite libérée sous caution moyennant la somme de 300 millions de Tomans – Environ 7000 de nos Euros –Ndr. Après avoir passé  plus de trente huit jour de garde à vue préventive, dans un centre de détention et d’interrogatoires secret. Peu de temps après elle fut de nouveau convoquée devant la Branche numéro une de la Cour du « Tribunal Révolutionnaire » de la ville de Sanandaj (Kurdistan Iranien) présidée par le Juge Saeedi qui l’a fait condamner à une peine de six ans de prison sur la base d’accusations: « d’Actions portant atteinte à la sécurité nationale » et de « Propagande contre le régime ».

Plusieurs membres de la famille de Shiva et Maria Ghalvazi avaient déjà été obligé de quitter l’Iran, après que des agents Iraniens des forces du Ministère des Renseignements aient lancé des campagnes de pressions et fait des menaces d’emprisonnements contre d’autres membres de leur famille restés au pays.

Shiva et Maria Ghalvazi avaient passé plusieurs mois dans le Kurdistan Irakien avant de s’installer en Turquie, où depuis peu elles ont fait des démarches de demande d’Immigration vers l’Occident auprès du Bureau du Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies d’Istanbul.

Notes Soliranparis: Les régimes théocratiques, racistes et fascistes d’Erdogan, de Khamenei et d’Hassan Rouhani détestant au plus haut point que ce genre d’informations soient médiatisées pour cause de « Nouvelles bonnes relations avec nos démocraties Occidentales » , nous demandons à toutes les militantes et les militants d’organisations ou de collectifs de défense des droits des réfugiés de relayer urgemment le plus largement possible dans leurs réseaux de luttes et sur leurs pages de réseaux sociaux cette information avant le Mercredi 13 Décembre 2017 prochain, date où Shiva et Maria Ghalvazi risquent d’être déportées en Iran.

Personne n’est Illégal!!! Liberté de circulation et respect international du droit d’asile!!! Non aux expulsions de Shiva et Maria Ghalvazi vers l’Iran !!!!

-N’hésitez pas pour plus de précisions à contacter nos camarades du réseau du Kurdistan Human Rights Network-KHRN: sur leur pages de contacts ci dessous:

http://kurdistanhumanrights.net/en/contact-us-2/

https://twitter.com/KurdistanHRN

Voir sur: http://kurdistanhumanrights.net/en/two-kurdish-activists-detainees-in-turkey-are-at-the-risk-of-deportation-to-iran/

Et aussi sur: http://kurdistanhumanrights.net/en/two-kurdish-asylum-seekers-activists-arrested-by-turkish-security-forces-they-are-at-the-risk-of-deportation-to-iran/

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Nouvelle exécution publique dans la ville de Babol

Nouvelle exécution publique dans la ville de Babol.

17  et 23 novembre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site Iran Human Rights : Un prisonnier condamné à mort dans le cadre d’une affaire de meurtre a été pendu en public à Babol (Nord de l’Iran).

Selon le site du collectif Iranien de l’agence de défense des droits humains Human Rights New Agency ou HRANA, le Lundi 13 Novembre 2017 au cour des premières heures de la matinée, un prisonnier a été pendu en public à Babol-*1 – une ville située dans la province du Mazandaran Ndr. Ce prisonnier qui a été identifié sous le nom d’Abbas B  était âgé de 28 ans, avait été condamné à mort pour avoir assassiné un jeune homme  au cours d’une bagarre de rue.

Le rapport mentionne que des efforts de ses avocats ont été faits jusqu’ à la dernière minute pour obtenir le une demande de pardon de la part plaignants, mais  cette procédure ayant  échouée l’exécution a été quand même appliquée.

Bien que cette exécution ait été pratiquée en public quelques jours avant le rapport d’HRANA, les principaux médias d’État et sites officiels des autorités Judiciaires iraniennes, ne l’ont pas encore officiellement annoncé.

Selon le dernier rapport annuel 2016 sur la peine de mort en Iran publié par Iran Human Rights, pour cette seule année 33 personnes ont été exécutées en public, souvent devant des foules nombreuses comprenant de très jeunes enfants qui avaient été obligés d’y assister. Ces exécutions publiques et le fait que des enfants soient obligés d’y assister malgré les dénégations et les pseudo-démentis des hautes autorités Judiciaires qui affirment toujours le contraire avec leur cynisme habituels,  ont été vivement critiquées par des militants des droits de l’homme et les sociologues Iraniens.

Pour le seul mois de Novembre 2017, les collectifs Iraniens de défense des droits humains Iran Human Rights, Human Rights News Agency-Hrana, et nos amis du Kurdistan Human Rights Network ont recensé plus de 30 exécutions de prisonnières et de prisonniers. Et autant de transferts de condamnés à mort dans des Quartiers de cellules d’isolement en vue des applications de leurs exécutions dans les semaines à venir-*2

Voir aussi sur: https://iranhr.net/en/articles/3124/

-*1  et sur:

https://www.youtube.com/watch?v=USxbikCMieE&feature=youtu.be

-*2 Voir également à ce sujet sur:

https://iranhr.net/en/articles/#/20/all/1

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Solidarité avec nos camarades syndicalistes Iraniens Mahmoud Salehi et Reza Shahabi persécutés en détention alors qu’ils sont gravement malades

Solidarité avec nos camarades syndicalistes Iraniens Mahmoud Salehi et Reza Shahabi persécutés en détention alors qu’ils sont gravement malades.

19 Novembre 2019: Besoin de soutiens urgent pour nos deux camarades Syndicalistes Iraniens Mahmoud Salehi et Reza Shahabi actuellement emprisonné et dont les états de santé ne cessent de se détériorer gravement en détention. Mahmoud et Reza sont tous deux victimes de refus de soins systématiques décidé en haut lieu par les autorités pénitentiaires et judiciaires qui use une fois n’est pas coutume de ces méthodes ignobles, pour tenter de les briser physiquement et psychologiquement.

-Mahmoud Salehi a déjà perdu l’usage de ses deux reins, lors d’une détention précédente et a besoin du deux Dialyses par semaine, pour pouvoir vivre a peu prés normalement. Or ce qui tient lieu « d’infirmerie » dans la prison de Saquez où il est actuellement enfermé (Située dans Kurdistan Iranien), ne dispose bien sur pas de matériel médical approprié pour le soigner de manière correcte.

-Reza Shahabi est membre du Syndicat libre des travailleurs chauffeurs de bus de Téhéran et ses banlieues, souffre également de graves douleurs rénales, et de complications dans les jambes, la nuque et l’estomac, des séquelles de ses précédentes grèves de la faim. Malgré l’avis favorable des médecins de la prison. Les autorités pénitentiaires et judiciaires de la prison de Gohardasht Rajaee Sharh, refuse systématiquement de lui accorder une mise en liberté temporaire qui lui permettrait de se faire soigner dans un hôpital en dehors de la prison.

Merci de relayer cet appel le plus largement dans vos section syndicales, dans vos réseaux des luttes, sur les médias sociaux, vos page FB et Twitters respective; Une lettre type de protestation à envoyer aux autorités du régime totalitaire de Khamenei et Rouhani se trouve en bas de cette déclaration.

Free Mahmoud Salehi and Reza Shahabi Now!

International Alliance in Support of Workers in Iran (IASWI)
November 12, 2017

Pour les camarades qui voudraient rentrer en contact avec eux:

info@workers-iran.org

www.workers-iran.org

https://twitter.com/IASWIinfo

– Lettre de protestations à envoyer aux autorités Iraniennes voir copies ci dessous.

-Sample Protest letter: Free Mahmoud Salehi and Reza Shahabi Now!

We are writing this to protest against the Islamic Republic of Iran ongoing persecution and repression of labour activists across the country. Many labour activists and workers’ rights defenders are being prosecuted and imprisoned across Iran. In particular we are extremely alarmed about the inhumane treatment of prominent labour activists Mahmoud Salehi and Reza Shahabi. Their health and well-being is at great risk and your government if fully responsible for that. .

Long-time labour activist, Mahmoud Salehi, who has been in and out of jail for the past thirty years, was re-imprisoned on October 28th, 2017. On November 3, 3017, Salehi suffered a heart attack and was taken to the hospital from the prison; however, he was shockingly transferred back to prison on November 11, 2017 despite the fact that his heart has only 30% of functioning. Salehi has lost both of his kidneys during his past imprisonment periods and must do kidney dialysis in the hospital twice a week. The life of Mahmoud Salehi will be in grave danger in prison.

Reza Shahabi, an executive board member of Tehran bus workers’ Syndicate (Vahed Syndicate), has been in and out of prison since 2010. He was re-imprisoned on August 9, 2017. Reza Shahabi has serious health issues as a result of years of mistreatment and torture during his interrogations. His last hunger strike in prison took 50 days. Reza Shahabi must be taken to a civil hospital with full facility for proper specialized treatment and freed unconditionally as all his prison sentences have been finished.


We call on your government to put an end to arrests and repression of labour activists in Iran. We demand the immediate and unconditional freedom of Mahmoud Salehi, Reza Shahabi and all other jailed labour activists and political prisoners in Iran.

PLEASE SEND protest letters to the electronic addresses below: Please also send them via the Iranian diplomatic representatives accredited to your country, if there is an Iranian diplomatic mission in your country. Although Iranian embassies’ addresses change frequently, please see the link below which might help: https://www.embassypages.com/iran

-Leader of the Islamic Republic
Ayatollah Sayed ‘Ali Khamenei
Twitter: @khamenei_ir (English) or @Khamenei_fa (Persian)
Email: info_leader@leader.ir or contact@leader.ir

President of the Islamic Republic of Iran
Hassan Rouhani
Email: media@rouhani.ir
Twitter: @HassanRouhani (English) and
@Rouhani_ir (Persian)

The Judiciary of the Islamic Republic of Iran – High Council of Human Rightsinfo@humanrights-iran.ir;

Permanent Mission of the Islamic Republic of Iran to the United Nations Email: iran@un.int Cc: info@workers-iran.org;

International Alliance in Support of Workers in Iran (IASWI)
November 12, 2017


info@workers-iran.org

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La Haye Hollande assassinat de l’activiste et opposant Ahwazi Ahmad Mola Neisi

La Haye Hollande assassinat de l’activiste et opposant Ahwazi Ahmad Mola Neisi.

8 et 9 Novembre 2017 nouvelles qui nous sont parvenue par le biais de contacts que nous avons eu avec plusieurs amis opposants Arabes Ahwazis d’Iran: Dans la soirée du Mercredi 8 Novembre 2017. M. Ahmad Mola Neisi un opposant Arabe Ahwazi Iranien était brutalement assassiné devant son domicile de la Haye en Hollande par un commando lourdement armé qui a fait feu sur lui . Des coups de feu qui ont atteint mortellement Ahmad Mola Neisi  – trois fois à la tête et deux autres fois dans la poitrine. Selon des témoignages et des photos publiées peu de temps après l’incident sur des comptes Twitters en Hollandais et en Persan au moins un suspect aurait été arrêté.

De nombreux activistes politiques Ahwazis ainsi que la veuve de M. Ahmad Mola Neisi; ont fait depuis Mercredi plusieurs communiqué dans lesquels ils déclarent soupçonner fortement les services spéciaux du régime Iranien ainsi que leurs supplétifs des services des  renseignement des « Gardiens de la révolution » , les accusant d’être les commanditaires directs ou indirects de cet assassinat politique.

Selon le portrait écrit par journaliste et opposant Arabe Ahwazi Rahim Hamid sur le site Iranian.com : M Ahmad Mola Neisi  54 ans qui a survécu avec sa femme et ses cinq enfants à des années de persécutions et de pressions de la part des forces répressives du régime de Khamenei, avait été obligé de fuir l’Iran avec sa famille en 2005  car du fait de son activisme militant et de ses actions de défenseur des droits civils, il craignait pour sa vie et le bien-être de sa famille.

Son exil faisait suite aux soulèvements pacifiques qui avaient éclaté le 15 Avril 2015 dans la province du Khuzestân, durant lesquels la population locale était descendue massivement dans les rues, pour dénoncer les politiques racistes du régime de Téhéran à l’égard des Arabes Ahwazis majoritaires dans cette région du pays. Beaucoup des camarades militants Ahwazis d’Ahmad Mola Neisi  avaient par la suite été emprisonnés, torturés et exécutés  pour avoir participé à ces mêmes  soulèvements de 2005,  souvent après avoir été jugés sommairement pour de fausses accusations telles que celles par exemple d’être des « Agents séditieux payés par l’étranger » ou des « Moharebeh »- autrement dit d’être des « Ennemis de dieu » selon la loi Iranienne –Ndr.

Ahmad Mola Neisi  était un membre éminent et très respecté de la communauté Ahwazie tant en Iran que dans la diaspora des réfugiés politiques Iraniens résidant à l’étranger, il avait travaillé sans relâche toute sa vie à sensibiliser l’opinion publique Internationale et les ONG de défense des droits humains, sur les situations critiques subies par les populations Arabes Ahwazies largement persécutées et discriminées en Iran. Il avait également fait campagne pour la liberté, la démocratie et les droits de l’homme. Et en leur nom fondé le Mouvement Arabe de lutte pour la libération de la province du Khuzestan et de l’Al Ahwaz ou ASMLA.

-Communiqué de l’Organisation Ahwazie de défense des droits humains de  l’Ahwaz Human Rights Organization _AHRO.

-L’Organisation de l’Ahwaz Human Rights Organization -AHRO condamne fermement l’assassinat du militant défenseur de la cause Ahwazie M. Ahmad Mola Neisi, un dissident Iranien Ahwazi qui a eu lieu devant son domicile de La Haye, aux Pays-Bas dans la soirée du Mercredi 8 novembre 2017, commis  par un commando d’hommes armés encore non identifiés, selon les médias et la police Néerlandaise.

Les circonstances de l’assassinat ne sont toujours pas éclaircies, aucune déclaration officielle n’ayant encore été faite pour le moment par la police et les autorités judiciaires Néerlandaises . Par conséquent, l’AHRO demande à ce qu’une enquête urgente soit menée sur les circonstances de l’affaire et que les noms et les identifications des auteurs de l’assassinat du militant Ahmad Mola Neisi, un des dirigeants et fondateur du mouvement du Hraketa-e-Elnidal Alrabi Litahrir Alahwaz et d’un autre groupe dissident Iranien en exil en Europe soient divulgués.

Le régime iranien est-il derrière cet assassinat odieux et de sang-froid ? Ou bien l’a t’il laissé faire complaisamment ? Les autorités néerlandaises sont tenues de s’attaquer rapidement à ce problème.

L’AHRO, croyant fermement au rejet de toutes les formes de violence, réitère sa condamnation de tous les assassinats et de tous les préjudices physiques commis contre les opposants Iraniens ou Ahwazis à l’étranger, et demande au gouvernement Néerlandais d’enquêter rapidement sur les circonstances exactes de l’assassinat de M. Ahmad Mola Neisi. Elle appelle également les autorités de ce pays à assurer la sécurité et la protection nécessaire de tous les réfugiés Arabes Ahwazis  vivant sur le sol Néerlandais. Et rappelle que le régime Iranien actuel à un lourd bilan de pressions, de menaces, de violences et d’assassinats commis contre ses opposants réfugiés à l’étranger où vivant en Iran.*1

Ahwaz Human Rights Organization 9 Novembre 2017

Voir aussi sur:

 https://www.ahwazhumanrights.org/en/sections/12/ahro-calls-for-an-investigation-into-the-assassination-of-ahwazi-arab-activist-mr-ahmad-niesi-in-the-hague-netherlands

https://iranian.com/2017/11/08/irans-assassins-murder-prominent-ahwazi-activist-hague/

http://www.kurdistan24.net/en/news/05dbe63c-799d-4f5f-9fdc-71294fe58258

http://www.regio15.nl/nieuws/lijst-weergave/26-schietpartijen/28034-ahmad-mola-nissi-shot-and-killed

-*1 Sur les assassinats précédents commis à l’étranger  contre des militants et réfugiés politiques Iraniens relire:

https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_Iranian_assassinations

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Urgent notre camarade syndicaliste Iranien Mahmoud Salehi transféré depuis sa prison vers un hôpital de la ville de Saqez

Urgent notre camarade syndicaliste Iranien Mahmoud Salehi transféré depuis sa prison vers un hôpital de la ville de Saqez

7 et 8 Novembre 2017 nouvelles postées et relayées sur tous les réseaux sociaux d’opposition Iraniens et  qui nous sont également parvenues par le  biais de nos camarades et amis de l’International Alliance in Support of Workers in Iran -IASWI.  URGENT: Notre camarade militant syndicaliste Iranien emprisonné Mahmoud Salehi, vient d’être conduit à l’hôpital pour de graves problèmes cardiaques.

Mahmoud Salehi, un éminent militant syndicaliste iranien actuellement emprisonné alors qu’il est gravement malade des reins et qu’il n’y a aucun matériel médical approprié pour le soigner dans l’infirmerie de la prison ou il est actuellement arbitrairement enfermé a été transféré d’urgence le Mardi 3 novembre 2017 depuis sa prison vers l’hôpital Khomeini de la ville de Saqez (Province du Kurdistan Iranien ou Rojhelat) après avoir été victime de problèmes cardiaques. Il convient également de noter que lors de son transfert vers l’hôpital notre camarade Mahmoud Salehi était enchaîné aux mains et aux pieds. En outre nous rappelons que Mahmoud a besoin de deux dialyses par semaine pour pouvoir vivre normalement -Ndr,

Il est actuellement hospitalisé, dans le département de cardiologie de «l’hôpital Imam Khomeini» de la ville de Saqez. Les médecins pensent qu’il pourrait avoir eu cette crise cardiaque alors qu’il se trouvait en cellule, et ont ordonné de le garder sous surveillance médicale. Ses symptômes comprennent maintenant de graves douleurs thoraciques des essoufflements et des nausées.

Ses proches, sa famille et ses camarade de luttes, craignent pour sa vie , s’ils le renvoient en prison sous peu.

Pour notre part nous appelons tous et toutes nos camarades syndicalistes Français et Européens,  à se faire les porte voix de tous et de toutes nos camarades syndicalistes, arbitrairement enfermés dans les prisons sinistres du régime théocratique et fasciste d’Ali Khamenei et  Hassan Rouhani. Et qu’ils fassent pressions sur les représentants des autorités politiques et judiciaires Iraniennes, en exigeant les libérations, sans conditions de tous nos camarades travailleurs emprisonnés en Iran.

-Médiatisez le plus possible cette nouvelle par le biais de vos réseaux de luttes et par les réseaux sociaux, nos camarades Iraniens doivent savoir que nous ne les oublions pas et qu’ils ne sont pas seuls !!!

Agissez et exprimez également votre solidarité en envoyant  vos messages d’amitié en contactant l’International Alliance in Support of Workers in Iran IASWI aux adresses ci dessous:

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Le militant syndicaliste Iranien Mahmoud Salehi retourne en prison alors qu’il est gravement malade

Le militant syndicaliste Iranien Mahmoud Salehi retourne en prison alors qu’il est gravement malade.

31 Octobre et 3 Novembre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site du réseau du Kurdistan Human Rights Network – KHRN. Le régime théocratique et fasciste d’Ali Khamenei et du « Président » prétendument  « Réformateur » Hassan Rouhani,  continue d’user avec l’aide de ses polices politiques de toutes les pires méthodes imaginables dirigées contre les militants ouvriers et leurs représentants syndicaux. Afin de tenter de briser toutes les solidarités ouvrières et les mécontentements sociaux qui ne cessent d’augmenter en Iran.

Il ne se passe pas une journée sans que nous apprenions de la part de camarades locaux présents sur place que des camarades syndicalistes Iraniens subissent quotidiennement; des pressions et des menaces contre les membres de leurs familles, des tortures physiques et psychologiques en détention quand ils sont condamnés, arrêtés ou convoqué, des condamnations à peines de coups de fouet pour des simples faits d’organisations de piquets de grèves, des refus systématique de leur accorder des soins médicaux quand ils sont malades en détention, des transferts incessants d’une prison à l’autre, des procès bidonnés et falsifiés, des mises en cellules d’isolement à répétition, ainsi que des doubles peines systématiques à la moindre contestation.

-Notre camarade  Mahmoud Salehi, un militant syndicaliste Kurde Iranien, a été arrêté devant l’entrée de l’hôpital de la ville de Saqqez (Kurdistan Iranien), puis transféré en prison lors de la journée du Lundi  31 Octobre 2017, où il doit  purger une peine d’un an de détention, malgré le fait qu’il soit gravement malade des reins.

« Le 28 octobre 2017, Mahmoud Salehi, a été arrêté à l’hôpital Imam Khomeini dans la ville de Saqqez au moment où il était en train de quitter l’hôpital après y avoir subi une dialyse. Il a ensuite été transféré  au tribunal où un nouveau décret judiciaire a été  émis,  réduisant sa peine initiale de neuf ans de prison à un an de détention  qu’il doit purger dans la prison de Saqqez « : A déclaré une source locale membre de la famille de ce militant,  aux activistes du Kurdistan Human Rights Network -KHRN.

« Sa famille est extrêmement préoccupée par sa santé et parce que ses traitements médicaux avaient déjà été stoppés quand il avait été détenu précédemment, avec comme conséquences la perte de ses deux reins. Il a besoin maintenant de dialyses régulières deux fois par semaine tous  les Mardi et les Samedi.  Et il n’y à pas de telles installations médicales à l’intérieur de l’infirmerie de la prison ou il est enfermé », à  rajouté la même source.

Mahmoud Salehi est un militant syndicaliste respecté partout en Iran pour son courage et sa détermination, Il est aussi l’un des membres fondateurs du Comité de coordination pour l’aide à la formation d’organisations libres de travailleurs. Et également le responsable d’une association de défense  d’anciens prisonniers politiques des années 60 et 70. Il avait  déjà été arrêté le Mardi 28 avril 2015 (A  la veille de la Journée internationale des travailleurs du 1er Mai) dans maison familiale de Sanandaj par des agents forces répressives du « Ministère des Renseignements ».

Ceux-ci l’avaient gardé pendant plus d’un mois en « Garde à vue préventive » et à l’isolement dans un de leurs centres de détention secret, avant  que ses avocats, sa famille et des mobilisations de solidarité Internationale lui permettent d’être libéré temporairement sous caution. Il était ressorti de cette période très affecté physiquement et dans un état de santé jugé plus que préoccupant, par ses proches et les membres de sa famille.

A la suite de ce transfert depuis sa ville de résidence de Saquez vers ce centre de détention des agents de renseignements de Sanandaj  qu’il effectua du reste les yeux bandés et lourdement menotté des mains et des pieds, Mahmoud Salehi, avait perdu l’usage de ses deux reins du fait du manque de soins médicaux adaptés et des négligences d’attention sur son état de santé qui étaient totalement volontaires à son égard, puisqu’elles avaient été  ordonnées directement par les hautes autorités pénitentiaires et judiciaires de le province du Kurdistan Iranien qui savaient pertinemment qu’il était gravement malade.

Le 27 mai 2015 Mahmoud Salehi en raison de la détérioration de son état de santé, était de nouveau transféré du centre de détention vers les hôpitaux de Besat et de Tohid à Sanandaj. Après trois jours d’hospitalisation, bien que toujours souffrant il était à nouveau transféré en prison.

Mahmoud Salehi avait déjà subi deux procès en août 1994  devant la Branche numéro  du « Tribunal révolutionnaire » de la ville de Sanandaj qui le condamna en première instance à un total de neuf ans de prison, dont un an et demi d’emprisonnement pour « Propagande contre le régime » et sept ans et demi d’emprisonnement pour «  Avoir entretenu des liens avec des communautés antigouvernementales  à l’étranger ».

Mahmoud Salehi  avait contesté ce premier verdict et son affaire qui avait  été renvoyée  devant une Cour d’appel qui avait rejugé son cas au cours d’une audience ayant eu lieu le 6 Mars 2017.

Voir aussi sur:  http://kurdistanhumanrights.net/en/a-kurdish-labor-activist-arrested-and-transferred-to-saqqez-prison/

Et sur le site de nos camarades de l’International Alliance in Support of Workers in Iran – IASWI.

https://www.workers-iran.org/mahmoud-salehi-arrested-and-re-imprisoned-for-one-more-year/

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Khuzestân Iran dernières nouvelles a propos des condamnations à mort de deux activistes Ahwazis

Khuzestân Iran dernières nouvelles a propos des condamnations à mort de deux activistes Ahwazis

19 et 31 Octobre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais de l’Agence de presse Kurde Rojikurd citant une dépêche de l’Ahwazi Center for Human Rights. Dans la province du Khuzestân (Sud-Ouest de l’Iran) on ne compte décidément plus les exactions racistes et les violences discriminatoires du régime théocratique et fasciste d’Ali Khamenei et d’Hassan Rouhani, à l’encontre des populations Arabes Ahwazies. Celles ci se soldent toujours par des vagues d’arrestations et de condamnations arbitraires de masse, des cas d’enlèvements et de « Disparitions » à caractère politique, des cas de tortures physiques et psychologiques systématiques, des cas récurrents de viols de prisonniers et prisonnières politiques dans les centres de détention locaux, et bien sur de procès d’activistes locaux défenseurs des droit civils généralement bidonnés et falsifiés, autant de violences d’Etat que l’ont peut désigner comme de véritables politiques d’épurations ethniques et culturelles.

Les populations majoritairement d’origine Arabe de la province du Khuzestân  subissent également de la part des autorités de Téhéran, des discriminations à l’emploi et à l’éducation, un chômage et une précarité endémique (Alors même que cette province est l’une des plus riches d’Iran en ressources agricoles et pétrolières). Des politique de spoliations et de confiscations de terres agricoles, des destructions environnementales majeures de zones humides, des politiques délirantes de constructions de barrages qui ont contribué aux assèchements progressifs de plusieurs rivières et fleuves qui sont des affluent majeurs du Chatt-el-Arab ( Comme c’est le cas actuellement pour la destruction du fleuve Karoun qui est l’un des canaux commun du Tigre et de l’Euphrate)-*1

– Nouvelles condamnations à mort de deux activistes Ahwazis.

M.Ghasem Abdullah, né en 1986, marié, père de deux enfants originaire du village de Beit Derchal, et Abdullah Karamoalah Kaab, né en 1980, marié et père de trois originaire du village de Shawour -Deux localités situées dans la province du Khuzestân Sud-Ouest de l’Iran Ndr. Sont les noms de deux détenus qui avaient arrêtés le 21 octobre 2015, avec sept autres activistes Arabes Ahwazis par les agents des services du « Ministère des Renseignements » Iranien qui viennent d’être condamnés à mort sur la base d’accusations très floues et de dossiers judiciaires pour le moins incohérents.

Ghasem Abdullah et Abdullah Karamoalah Kaab  ont tous deux, été récemment condamnés à mort  par la Branche numéro 1 du « Tribunal Révolutionnaire » de la ville d’Ahwaz qui les a accusé d’être des « Moharebeh » – autrement dit d’être des « Ennemis de dieu » selon la loi du régime Ndr.  Ainsi que pour  des accusations de « Communications avec des groupes séditieux de l’étranger »[…] « Propagande contre le régime » et « Appartenance à des groupes d’opposition illégaux ».  Autant d’allégations qui semblent avoir été basées sur des « Preuves » montées de toutes pièces, et que Ghasem Abdullah et Abdullah Karamoalah Kaab ont toujours formellement niées.

Ces deux accusés condamnés à mort n’ont jamais pu bénéficier  de leurs droits de donner des appels téléphoniques à leurs avocats, ni d’avoir  le droit de recevoir des visites familiales. Une source locale a déclaré aux activistes l’Ahwazi Center for Human Rights  qu’ils ont été enfermés depuis la date leur arrestation dans un centre de détention secret du « Ministère des Renseignements » avant d’être jugés. Et que familles de ces deux militants Ahwazis n’ont été informées officiellement des condamnations à mort de leurs enfants que le 31 Août de cette année 2017,  tout en n’ayant jamais été mises au courant des détails exacts des  procédures judiciaires les concernant.

La même source à rapporté que les familles des deux condamnés à mort, avaient tenté en vain à plusieurs reprises de demander de leurs nouvelles au procureur général du « Tribunal Révolutionnaire » de la ville d’Ahwaz ainsi qu’aux diverses agences de la police politique Iranienne. Des demandes légitimes sur les sorts qui leur étaient réservé et leurs conditions physiques qui se sont soldées chaque fois par des fins de non recevoir.

Quatre des 7 accusés arrêtés le 21 octobre 2015 avaient été libéré sous caution, tandis que trois autres du même groupe ont  été condamnés chacun respectivement à des peines de 25 ans de prison (Ils sont aujourd’hui enfermés dans la prison de Masjed Soleiman- située dans Province du Khuzestân).  Les prisonniers du groupe qui furent libérés sous caution ont déclaré peu de temps après leur libération: « Nous avons été accusés tous les sept, d’avoir tiré des coups de feu sur une cérémonie du deuil qui avait eu lieu dans la mosquée de la ville de Dezful. Des accusations que nous avons tous nié, c’est exactement ce qu’on dit Ghasem et Abdullah Karamoalah Kaab aux  juges et aux agents du Ministère des Renseignements qui savaient pourtant trés bien  qu’ils n’avaient rien a voir ni de loin ni de prés, avec l’affaire de la fusillade qui avait eu lieu dans le quartier de Safi Abad ».

Deux ans auparavant en 2015, des inconnus circulant dans une voiture Peugeot avaient tiré des coups de feu à la sortie d’une cérémonie de deuil qui avait eu lieu dans la mosquée de Qamar Bani Hashim située dans le quartier de Safi Abad de la ville de Dezful, ces tirs avaient entrainé les décès de deux personnes, plusieurs jours après cet incident,  15 citoyens Arabes Ahwazis étaient arrêtés brutalement dans la ville de Suse et plusieurs villages environnants.

Abdullah Karamoalah Kaab, l’un des condamnés à mort, dans le tribunal a rejeté les accusations qui lui ont attribuées et a déclaré aux juges: « S’Il est vrai que je suis un activiste Sunnite c’est le seul délit que vous pouvez m’attribuer. Vous savez pertinemment que je suis opposé à toute forme de violence et que je n’ai jamais rien eu à voir avec l’incident du quartier de Safi Abad ». L’autre accusé et condamné à mort, Ghasem Abdullah a quand à lui dit aux juges: « Si vous voulez nous exécuter allez-y faites le, mais ne nous attribuez pas des crimes que nous n’avons pas commis ».

Rappelons aussi que plusieurs témoins locaux ont rapporté que la nuit de l’incident ayant eu lieu dans le quartier de Safi Abad de Dezful, Ghasem Abdullah travaillait comme gardien de nuit sur le chantier du projet de machinerie lourde de Fatah al-Mubin (Situé prés du village de Shawour non loin de la ville de Suse). Des faits qui pouvaient largement l’innocenter mais dont les juges du Branche numéro 1 du « Tribunal Révolutionnaire » de la ville d’Ahwaz n’ont jamais voulu tenir compte.

En outre il convient également de signaler qu’une lettre à été envoyée aux autorités Judiciaires d’Ahwaz et aux agents du « Ministère des Renseignements » par des membres des Conseils Islamiques des lieux de résidence des deux accusés dans laquelle ceux-ci déclaraient qu’ils ne croyaient pas en leur culpabilité . Et que nombreux chefs religieux de la région ont également fait plusieurs déclarations soulignant que toutes les personnes arrêtées après l’incident de Dezful dont  Abdullah Karamoalah Kaab et Ghasem Abdullah n’avaient  rien à voir avec les accusations qu’on leur avait attribué. Malgré tout cela la encore, on à pu observer que toutes ces  déclarations n’avaient bien sur pas été prises en compte non plus, par les juges de la Branche numéro 1 du « Tribunal Révolutionnaire » de la ville d’Ahwaz.

Les familles de ces deux prisonniers Ahwazis condamnés à mort appellent et demandent solennellement à toutes les Organisations de défense des droits humains, à toutes celles militant pour l’abolition de la peine de mort dans le monde, à la communauté internationale de faire entendre leur voix en faisant pression sur le régime Iranien, afin que leurs enfants soient graciés et innocentés de ces accusations.

Les Familles d’ Abdullah Karamoalah Kaab et Ghasem Abdullah déclarent également que leurs fils ont été arbitrairement condamnés à mort à la suite de procès inéquitables, basés sur des allégations et accusations non vérifiables.

Sources: Ahwazi Center for Human Rights Octobre 2017

-Voir aussi sur: http://www.rojikurd.net/en/2017/10/14/new-details-about-two-ahwazi-detainees-sentenced-to-death/

Voir aussi sur – New details about two Ahwazi detainees sentenced to death : http://acfh.info/en/?p=2509

-*1 Sur la destruction du fleuve Karoun et ses conséquences tragiques sur les populations du Khuzestân voir sur:

http://www.ahwaznews.tv/search/label/environment

http://www.ahwaznews.tv/2013/11/a-ahwaz-province-iranienne-du-khuzestan.html

http://iranroundtable.org/content/irans-weapons-marsh-destructiondams

Pour plus de précisions et si vous désirez monter des comités de soutien, afin de demander les libérations de tous et de toutes les prisonniers et prisonnières politiques, dont les vies sont menacées dans la province Iranienne du Khuzestân, car hélas les cas d’Abdullah Karamoalah Kaab et Ghasem Abdullah ne sont pas des faits isolés, vous pouvez contacter directement l’Ahwazi Center for Human Rights sur sa page de contact ci dessous:

http://acfh.info/en/?page_id=974

Et sur: https://twitter.com/acfh_ahwazi

https://www.facebook.com/ACFH1990/

 

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Rojhelat Kurdistan Iranien nouvel assassinat d’un jeune travailleur Kurde Kolbar dans la région de Sardasht

Rojhelat Kurdistan Iranien nouvel assassinat d’un jeune travailleur Kurde Kolbar dans la région de Sardasht

Pistiwan Moin – 24 ans assassiné par les garde frontières Iraniens le Samedi 21 Octobre 2017 

22 et 23 octobre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais de l’Agence de presse Kurde ANF News: Selon des sources locales, un jeune travailleur Kurde Kolbar, identifié sous le nom de Pistiwan Moin (Il avait 24 ans), a été tué par les tirs des soldats Iraniens dans la région de Sardasht, lors de la soirée du Samedi soir 21 Octobre 2017.

Pistiwan Moin  a été abattu à 22h (Heure locale) près du village de Betusi et son corps a été retrouvé par des villageois qui se sont précipités sur les lieux quand ils ont entendu les bruits de la fusillade.

L’armée Iranienne a tué au moins 13 travailleurs Kurdes Kolbars depuis le mois d’Août 2017. Les assassinats un peu plus tôt de deux autres travailleurs Kurdes Kolbars dans la région de Sine au mois de Septembre dernier, avait déclenché de violentes protestations populaires dans toutes les grandes villes du Kurdistan Iranien ou Rojhelat.

Voir aussi sur: https://anfenglish.com/news/iranian-soldiers-kill-a-kolber-in-serdest-22831

https://twitter.com/Rojname/status/922058071626665984

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Kurdistan Iranien région de Sardasht nouvelles agressions des forces répressives de Téhéran contre les travailleurs Kurdes Kolbars

Kurdistan Iranien région de Sardasht nouvelles agressions des forces répressives de Téhéran contre les travailleurs Kurdes Kolbars.

20 et 21 Octobre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais de l’Agence de presse Kurde ANF News.  Kurdistan Iranien région de Sardasht:  Le nombre de travailleurs nomades Kolbars Kurdes lâchement exécutés et victimes de violences dans les régions frontalières Iran-Irak-Turquie, continue d’augmenter chaque année en raison de l’impunité totale accordée  aux forces répressives et militaires Iraniennes qui commettent ces meurtres délibérés sous couvert de « Lutte contre la contrebande ».

Ces derniers jours, des gardes-frontières Iraniens qui opéraient prés le la  localité de Sardasht ont saisi les cargaisons de dizaines de travailleurs Kurdes Kolbars et les ont laissés sans chaussures après les avoir forcés à se déshabiller. En outre ont a également appris qu’au cours de ce nouvel incident un Kolbar avait été blessé par les tirs de ces mêmes gardes frontières.

« Le 14 octobre 2017 dernier, des agents des gardes frontières Iraniens opérant  prés du check point de Dasht Kapran situé prés du village de Dolebi  ont délibérément ciblé un groupe de six travailleurs Kolbars kurdes et ont blessé l’un d’entre eux en lui tirant dessus sans sommations, il s’appelle  Kamran et est originaire de la ville  Mahabad. Ces Kolbars ont ensuite été obligés se déshabiller et de partir pieds nus dans les montagnes après confiscation de leurs marchandises« , a déclaré un témoins local aux membres de l’association de défenses des droits de l’Homme Kurde du  Kurdistan Human Rights Network-KHRN.

Quelques jours plus tard lors de la soirée du Mardi 17 Octobre 2017, un autre groupe d’une trentaine de travailleurs Kurdes Kolbars, étaient également arrêtés par les gardes frontières Iraniens qui les ont retenus pendant plusieurs heures. Ils ont ensuite saisis leurs marchandises.

Comme ce fut le cas trois jours avant au Check point de Dasht Kapran. Les gardes-frontières Iraniens ont non seulement été violents et irrespectueux, envers ces Kolbars, puisque la encore ils les forcés à se déshabiller pour les humilier, tout en les menaçant de peines de prisons s’ils continuaient à les voir travailler dans cette région frontalière.

Selon les données recueillies par les rapports du Kurdistan Human Rights Network-KHRN. La ville de Sardasht est la région la plus meurtrière du Kurdistan avec 18 cas de morts et de blessure graves dont ont été victime les travailleurs Kurdes Kolbars en 2016.

Note Soliranparis: Les Kolbars ou Koulbarans sont des petits paysans et travailleurs nomades précaires de la région du Kurdistan Iranien. Qui pour faire survivre leurs familles transportent (Souvent à dos d’homme) ou à l’aide de mules, des marchandises diverses pour les vendre sur les marchés des villages isolés des zones frontalières de l’Est du Kurdistan, situées à cheval entre L’Irak, l’Iran et la Turquie.

Voir nos articles précédents sur ces travailleurs pauvres Kurdes d’Iran régulièrement victimes de la violence raciste des forces répressives, à la solde du régime totalitaire et fasciste dAli Khamenei et Hassan Rouhani.

https://soliranparis.wordpress.com/?s=kolbers

Voir aussi sur: https://anfenglish.com/kurdistan/one-kolbar-wounded-dozens-forced-to-strip-naked-in-rojhilat-22801

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Kurdistan Iranien nouvelles pressions et violences des gardes frontières Iraniens contre les populations de la région de Nosoud

Kurdistan Iranien nouvelles pressions et violences des gardes frontières Iraniens contre les populations de la région de Nosoud.

7 et 9 Octobre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site du réseau du Kurdistan Human Rights Network  des travailleurs Kurdes Koulbars à nouveau pris pour cibles par les gardes-frontières Iraniens :

Au cours de ces trois dernières semaines, un régiment de gardes-frontières Iraniens basé entre les localités de Paveh et Nosoud, à interdit aux gens de se déplacer dans les rues de Nosoud après 21 heures, Selon des témoignages locaux ce régiment qui effectue en ce moment sur place des manœuvres militaires de grande ampleur, tente par tous les moyens de créer une atmosphère de peur et de terreur dans les rues de cette localité.

« Ces incidents sont survenus le lendemain du 21 Septembre 2017 après un conflit verbal houleux, entre des travailleurs Kurdes nomades Koulbars et des Gardes frontières Iraniens basés prés de la localité de Ghalaga située non loin de la ville de Nosoud. Ces tensions sont ensuite montées crescendo quand les gardes ont tenté de se saisir des cargaisons des Koulbars qui ont refusé d’obéir à leurs ordres. En représailles en milieu de soirée les Gardes frontières Iranien ont totalement investi la ville de Nosoud, tout en menaçant et en insultant la population », à déclaré une source locale bien informée aux militants du Kurdistan Human Rights Network – KHRN.

« Les gardes-frontières ont obligé les habitants de Nosoud ne pas quitter leurs maisons et à ne pas se déplacer dans les rues après 21 heures. Ils nous ont dit que ces mesures de rétorsion allaient durer tant que le Procureur du Tribunal de Paveh ne statuerait pas officiellement, sur les sorts réservés à plusieurs travailleurs Koulbars originaires de la localité de Ghalaga qui sont visés par des mandats d’arrêts », a rajouté cette même source.

Lors de la matinée du Jeudi 21 Septembre 2017, des gardes-frontières Iraniens opérant dans la région des localités de Ghalaga et de Nosoud avaient tendu une embuscade contre des travailleurs Koulbars. Mais ceux-ci ont résisté avec l’aide de la population locale. Quelque minutes après les débuts de cet incident les gardes frontières Iranien ont ouvert le feu sur la foule, et blessé très grièvement à la jambe droite un jeune Koulbar âgé de 25 ans originaire du village de Neysaneh nommé Farzad Ghaderi.

– Farzad Ghaderi, a ensuite été transporté d’urgence à l’Hôpital Bistoon de la ville de Kermanshah, où les médecins ont annoncés à sa famille que l’état de sa jambe était critique. Et qu’ils allaient devoir l’amputer parce qu’il leur était impossible d’extraire de celle-ci les deux balles qui s’y étaient logées.

A la suite de cet incident ayant entraîné des graves blessures à ce jeune travailleur Koulbar. Le Procureur général de la Cour du Tribunal Disciplinaire de Paveh, à décidé de créer une atmosphère de peur chez les tous les travailleurs Koulbars de la région de Nosoud. En faisant émettre plus de 45 mandats d’arrêts les concernant

Voir aussi sur : http://kurdistanhumanrights.net/en/iran-pressure-on-the-citizens-of-nosoud-by-border-regiment/

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Violences policières et racistes contre des détenus Arabes Ahwazis dans la province du Khuzestân

Violences policières et racistes contre des détenus Arabes Ahwazis dans la province du Khuzestân

4 et 7  Octobre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site d’opposition Freedom Messenger et qui nous démontre une fois de plus, les violences racistes quotidiennes que subissent de la part des forces répressives Iraniennes, les populations ostracisées et discriminées par le régime.

Un clip vidéo sorti clandestinement du pays largement partagé dans les réseaux sociaux Iraniens et qui à énormément choqué au niveau local. Montre des membres des forces répressives du régime totalitaire et fasciste d’Ali Khamenei et  Hassan Rouhani, battant violemment à coups de poing et de pied des détenus et résidents Arabes Ahwazis de la ville d’Ahvaz ( Située dans la Province du Khuzestân Sud-ouest de l’Iran) tout en les obligeant de manière dégradante à imiter des chiens en train d’aboyer.

Freedom Messenger et d’autres sites d’opposition Iraniens qui ont relayé la nouvelle, n’ont pour le moment pas pu avoir d’informations plus précises concernant le lieu et l’heure exacte de ces violences racistes  ignobles, mais certaines sources locales bien informées ont mentionné la date du 13 août 2017 qui correspond au début des célébrations religieuses religieuses d’Eide Ghorban. Période au cours desquelles les forces répressives à la solde de Téhéran, avaient arrêté plusieurs militants civils et citoyens résidents de la ville d’Ahvaz.

Voir la vidéo ci dessous:

Voir aussi sur: http://www.freedomessenger.com/en/iran-human-right-news/3509-video-shows-regime-s-forces-humiliating-beating-detainees

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Après référendum en Irak arrestations de plusieurs centaines de Kurdes dans le Kurdistan Iranien

Après référendum en Irak arrestations de plusieurs centaines de Kurdes dans le Kurdistan Iranien.

28 Septembre et 1er Octobre 2017 nouvelles qui nous parviennent par le biais de l’agence de presse Kurde indépendante ANF News et des camarades Kurdes qui nous ont transmis plusieurs nouvelles par le biais des réseaux sociaux, malgré les filtrages des lignes téléphoniques et de l’internet par le régime.

L’appareil policier et militaire à la solde du régime totalitaire et fasciste Iranien de Khamenei et Hassan Rouhani, frappe de nouveau avec la plus extrême des brutalités, après les résultats du référendum d’indépendance en Irak.

Prés de la frontière avec le Kurdistan Irakien, dans le Rojhelat ou Kurdistan Iranien les forces répressives de Téhéran ont arrêté plus de 100 Kurdes qui avaient simplement participé pacifiquement à des manifestations de joie, dans les rues de plusieurs grandes villes de cette province .

Selon des sources locales, la police anti émeute iranienne ou Naja Police et les services de renseignements de la Vevak ont perquisitionné les maisons d’activistes kurdes, dans les villes de Saqqez , Mahabad et Ciwanro. Des policiers lourdement armés ont violenté et torturé des personnes au cours de ces raids et emmené des dizaines de militants dans des centres d’interrogatoires secrets de l’Etelaat – L’une des trois agences de renseignements  du régime Ndr.

Plusieurs organisations de défense des droits de l’homme du Kurdistan Oriental ont déclaré que le nombre de personnes détenues s’élève pour le moment à plus d’une centaine de personnes et que de nombreux enlèvements à caractère politique avaient

Dans la ville de Sine, sept jeunes Kurdes ont été arrêtés par la police iranienne sur la place Iqbal, dans ce quartier d’Iqbal plusieurs personnes ont été appelées et convoquées dans des centres de la Vevak et des « Gardiens de la révolution » de l’IRGC pour y être interrogées.

Après cette nouvelle vague d’arrestations massives, les familles ont commencé à manifester devant certains centres de détentions. Ces familles des personnes arrêtées arbitrairement continuent courageusement leurs protestations malgré les menaces d’arrestations et les pression exercées par la police iranienne.

Le régime iranien a commencé à imposer un embargo contre le Kurdistan irakien après le oui au référendum et Téhéran a également lancé un exercice militaire de grande ampleur près de la frontière Turquie-Iran-Irak.

Le site du réseau Kurdistan Human Rights Network que nous remercions au passage pour son admirable travail d’information, a publié plusieurs vidéos et photos montrant l’ampleur sans précédent du déploiement des forces répressives Iraniennes lourdement armées qui quadrillent maintenant militairement les plus grande villes du Kurdistan Iranien, il a également signalé que le régime avait fait couper les communications téléphoniques et ralenti fortement le débit de l’internet dans les villes de : Baneh, Mahabad et Sanandaj ou hier soir la population est courageusement descendue dans les rues malgré l’interdiction des manifestations

Ces forces répressives envoyées par Téhéran incluent plusieurs régiments d’unités spéciales la police anti émeute et de voltigeurs motocyclistes de la Naja Police, des miliciens Bassidj’is en « civil » et en uniforme, des canons à eau, et des centaines d’agents en « civil » des services spéciaux de renseignements des « Gardiens de la Révolution » et de la police politique de la Vevak.

Voir aussi sur :

https://anfenglish.com/kurdistan/more-than-100-arrested-amid-crackdown-in-rojhilat-22398

Voir aussi sur :

http://kurdistanhumanrights.net/en/iran-the-widespread-presence-of-anti-riot-forces-in-various-cities-of-kurdistan-dozens-of-kurdish-citizens-arrested/

http://kurdistanhumanrights.net/en/week-in-brief-clampdown/

http://www.kurdistan24.net/en/news/1637492c-e1ef-4d3b-ad26-2b8e20863e15

http://kurdistanhumanrights.net/fa/?p=4234

Pour vous faire une idée rapide des forces répressives Iranienne déployées dans le Rojhelat – Kurdistan Iranien, les rares images qui ont pu quand même passer du fait des coupures téléphoniques et du ralentissement de l’internet par le régime dans toute la région

https://twitter.com/KurdistanHRN/status/913399297202429953

https://twitter.com/Mansour__Soufi/status/913516864642387968

https://twitter.com/PastandFuture4/status/912740819307827202

https://twitter.com/RojhelatRising/status/913365409054765056

Mise a jour nuit du 29 au 30 Septembre 2017: l’Agence de presse Kurde Rojikurd nous apprends dans un nouveau rapport que le nouveau chiffre des arrestations, s’élève maintenant 700 personnes arrêtées dans le Rojhelat – Kurdistan Iranien.

http://www.rojikurd.net/en/2017/09/29/232122312121667/

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Iran violente répression anti ouvrière dans la ville d’Arak

19 et 25 Septembre 2017 nouvelles qui nous ont été transmises par des camarades Iraniens et que nous remercions au passage citant des nouvelles parues sur le site Iran Human Rights.org  : Des forces spéciales de la police antiémeute Iranienne essentiellement composée des tristement célèbres voltigeurs motocyclistes de la Naja Police Ndr. Ont violemment attaqué et chargé des manifestants ouvriers, à coup de matraques et de gaz lacrymogènes, au cours de la matinée du Mardi 19 Septembre 2017 dans la ville centrale d’Arak (Située sur la route nationale menant de Téhéran à Ispahan) .

Quatre ouvriers grévistes qui manifestaient pacifiquement avec leurs collègues ont été arrêté puis transféré ensuite dans des centres de détention pour le moment inconnus. Ils travaillaient pour la Heavy Equipment Production Company -HEPCO (Le plus gros constructeur Iranien de matériel minier) et l’Azarab Industries Company. (Une entreprise spécialisée dans la construction de matériel Hydro Électrique, de pompes et de turbines pour les mines, les ports et les barrages, travaillant en joint venture avec des entreprises Japonaise et Espagnole).

Des douzaines d’autres manifestants qui avaient étés blessés (Pour certains très grièvement) au cours des charges de la Naja Police ont été emmenés à l’hôpital. On craint également des

licenciements sans préavis et de nouvelles arrestations, bien sur assorties de menaces et de pressions contres leurs familles par la Vevak – la police politique Iranienne Ndr. Contre ceux considérés comme des meneurs du mouvement. Comme c’est hélas toujours le cas lors les mouvements sociaux en Iran qui se sont multipliés à travers tout le pays au cours des trois années précédentes.

Les protestations portaient sur les non-paiements des salaires dans ces deux complexes industriels d’état récemment privatisés où plus de 3000 travailleurs sont employés, on a également appris que les directions de ces deux entreprises industrielles qui sont parmi les plus grosses d’Iran, avaient en tête des plans de licenciements massifs qui risquent de frapper plusieurs milliers d’entre eux.

Certains de nos camarades Iraniens travailleurs de l’HEPCO et de l’AZARAB Company n’ont pas été payés depuis le mois de Décembre 2016, le mouvement largement suivi par la majorité des salariés a commencé il y a environ trois mois , et c’est durci au cours de la semaine dernière après un énième refus de dialogue avec les ouvriers, de la part des directions générales des deux entreprises sus nommées.

Par ailleurs la répression anti syndicale continue de plus belles contre nos camarades syndicalistes Iraniens , citons le cas de Reza Shahabi membre du syndicat libre Vahed Syndicate, regroupant les Travailleurs Chauffeurs de bus de Téhéran et sa banlieue qui est grève de la faim depuis le 9 août 2017 , dans la sinistre prison de Gohardasht Rajaee Sharh à Karaj (Grande banlieue Ouest de Téhéran), à la suite d’une nouvelle condamnation a la détention, due a une peine avec sursis précédentes que les « Juges » lui ont remis sur le dos.


Signalons aussi les cas des syndicalistes enseignants
Esmail Abdi et Mahmoud Beheshti Langroudi. Eux aussi condamnés à de longues peines de prison pour des simples faits de syndicalisme. Malgré de larges campagnes de soutien lancé par des d’organisations syndicales internationales qui demandent leurs libérations sans conditions.

A suivre car le mouvement de grogne n’est pas terminé loin de la dans la ville d’Arak .

Des Images des manifs et de la répression ont été transmises sur les chaines you tube d’opposition Freedom Messenger et Iran Kargar

Voir aussi sur :

https://www.iranhumanrights.org/2017/09/workers-peacefully-demanding-unpaid-wages-beaten-and-arrested-by-anti-riot-police-in-iranian-city-of-arak/

https://twitter.com/m_sharifi121/status/910200309661798400

https://www.facebook.com/Iranian-Workers-Network-News-272378986580009/

Freedom Messenger sur You Tube

https://www.youtube.com/channel/UCeCg41zddNC8AELtjiKOf6w

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Durcissement de la répression et des tensions dans le kurdistan Iranien dernières nouvelles

Durcissement de la répression et des tensions dans le kurdistan Iranien dernières nouvelles


16 et 17 Septembre 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais de l’agence de presse Kurde Francophone Roj info citant une information de l’agence Rojnews.Une fois de plus des attaques criminelles contre les travailleurs Kurdes Kolbars continuent avec la plus extrême des brutalité malgré toutes les protestations qui ont éclatées à ce sujet dans les grandes villes du Kurdistan Iranien la semaine dernière:

Les forces répressives du régime iranien détiennent et nassent plus de 100 travailleurs Kolbars dans la région de Sardasht, en les empêchant de rentrer chez eux.

D’après l’agence de presse Rojnews, les forces du régime iranien retiennent depuis deux jours 100 travailleurs Kolbars, dans la province de la ville d’Urmiyeh, située dans Kurdistan de l’Est (Kurdistan d’Iran), et ne les autorisent pas à rentrer chez eux.

Il a été précisé depuis que cette centaine de Kolbars se sont dispersés dans des champs à la périphérie de la ville d’Urmiyeh, où ils se cachent depuis deux jours sans nourritures et sans eau pour la plupart d’entre eux, par peur des coups de feu de la police des frontières Iranienne.

http://rojinfo.com/regime-iranien-detient-deux-jours-100-kolbers/


Par ailleurs ce Lundi 18 Septembre nous apprenons par le biais de la page Face Book Kurdistan au féminin citant une dépêche de l’agence de presse Kurde ANF News qu’un autre travailleur Kolbar identifié sous le nom de Silêman Qadir vient d’être assassiné par les forces répressives Iraniennes prés du village d’Heq, situé prés de la ville Shino dans la région d’Ûrmiyeh.

https://anfturkce.net/kurdistan/Iran-rejimi-Sino-da-bir-kolberi-katletti-96320

18 Septembre 2017 la Turquie et le gouvernement fasciste d’Erdogan s’en prennent eux aussi aux travailleurs Kurdes Kobars Iraniens, en les attaquant avec des armes lourdes dans une zone de la région frontalière Iran-Turquie-Irak

Selon des nouvelles publiées par l’agence de presse Kurde ANF News (En version anglophone) des Kolbars kurdes du Rojhelat qui sont généralement attaqués et visés par les tirs des soldats et de la police des frontières du régime iranien, ont cette fois-ci été pris pour cibles hier soir (17 Septembre 2017 Ndr) par des soldats de l’Etat Turc à 21h30 heure locale.

L’armée Turque a attaqué ces travailleurs Kolbars Kurdes dans plusieurs zones situées prés de la frontière du Rojhelat (Kurdistan Iranien) non loin de la localité de Bakur et sur les monts Tetê Sêlê, Şikêrê Spî, Garê et Şemdinli/Hakkari. Ce district de Şemdinli – Hakkari est situé juste dans une intersection triangulaire où se rencontrent les frontières de la Turquie, de l’Irak et de l’Iran.

Des sources locales ont rapporté que lors de cette attaque Turque à l’artillerie et aux armes lourdes de type A-4 A-8, deux Kolbars Iraniens avaient été blessés (dont un très grièvement) et que 8 de leurs mules et chevaux avaient été tués.

Toujours selon ces mêmes sources, ces tirs d’obus de l’armée Turque ont également provoqué des incendies de maisons et de champs cultivés dans la même région.

https://anfenglish.com/kurdistan/kolbers-targeted-by-the-turkish-state-this-time-22175

Voir aussi sur la page Face Book récente dédiée aux évènements :

https://www.facebook.com/kolbarnews4/

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Kermanshah libérations de cinq militants Kurdes arrêtés après les protestations récentes dans le Rojhelat

Kermanshah libérations de cinq militants Kurdes arrêtés après les protestations récentes dans le Rojhelat.

 

17 et 18 Septembre 2018 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site du réseau du Kurdistan Human Rigths Newrwork : Cinq militants et activistes civils Kurdes de la ville de Kermanshah, détenus pour avoir protesté contre les meurtres de deux travailleurs Kolbars, ont été libérés hier (Ndr 17 Septembre 2017) de la prison de Dizelabad à Kermanshah. Un autre de ces activistes arrêté pour les mêmes accusations en même temps que les cinq détenus susmentionnés, est encore en prison car sa libération était basée sur le paiement d’une caution de Cent millions de Tomans qu’il ne pouvait bien évidemment pas se permettre de payer.

Ces cinq activistes Kurdes dont les noms sont les suivants : Sharyar Rostami, Farzad Seferah, Foad Mozafari, Arsalan Abbasi ont été libérés de la prison de Dizelabad à Kermanshah ce Samedi 16 septembre 2017, après avoir du payer de lourdes cautions. A déclaré une source locale bien informée aux militants du site du Kurdistan Human Rights Network-KHRN.

Un autre militant Kurde détenu appelé Shahryar Tahmasebi est encore emprisonné, car lui non plus ne peut pas se permettre de fournir la caution exigée pour sa libération, à rajouté la même source.

Selon cette même source, tous ces militant Kurdes ont été victimes de violences physiques et psychologiques intenses et torturés à l’aide de matraques électriques, durant toute la période où ils ont été détenus dans un centre secret de détention et d’interrogatoires des « Gardiens de la Révolution » de l’IRGC. Ils furent quelques jours après leurs gardes à vues, jugés en comparution immédiate par la cour du « Tribunal Révolutionnaire » de Kermanshah qui les à accusé de « Troubles à l’ordre public » et d’avoir lancé de supposés « Appels publics à la sédition». Alors qu’ils n’avaient fait que manifester pacifiquement, pour protester contre les meurtres de deux travailleurs Kolbars par la police des frontières Iranienne survenus lors de la première semaine du mois de Septembre dans la région de la ville de Baneh.


Il convient de noter que ces cinq militants Kurdes avaient tenté de se joindre le Jeudi 7 Septembre 2017 à une manifestation spontanée qui devait avoir lieu dans le parc Koudak de la ville de Kermanshah. C’est dans ce quartier de la ville qu’ils furent arrêtés par des agents en civil et en uniforme de la police anti émeute Iranienne ou
Police NajaNdr.

Ces 5 militants Farzad Safre (Poète et activiste culturel), Foad Mozafari (Ecrivain, critique littéraire, et activiste culturel), Shahriar Rostami (Ecrivain et traducteur), Arsalan Abbasi (Musicien joueur de Tandur) et Shahriar Tahmasbi (Activiste culturel ) dont les familles sont restées sans nouvelles plusieurs jours après leurs arrestations, furent ensuite transférés dans un centre de détention secret des services de renseignements de l’IRGC de la ville de Kermanshah.

Par ailleurs le Dimanche 10 Septembre 2017, les militants du KHRN ont reçu un rapport leur signalant également que les forces répressives Iraniennes avaient arrêté puis embarqué vers un lieu de détention inconnu, un autre activiste Kurde du nom de Rasoul Sayyadan Manesh , cette arrestation à eu lieu dans le village de Sayadyan (Un quartier de la ville de Gilan-Gharb), aprés avoir fouillé et perquisitionné son domicile familial où elles ont confisqués un certain nombre de ses biens personnels.

Le Lundi 4 Septembre 2017, les assassinats par la police des frontières Iranienne de deux travailleurs et transporteurs Kolbars nommés Heydar Faraji – 21 ans et Ghader Bahrami – 41 ans , survenus prés de la frontière Turquie-Iran avaient provoqué des protestations et des manifestations massives dans la ville de Baneh (Dont ils étaient tous deux originaires). Ces protestations s’étaient ensuite propagées dans toutes les grandes villes de la province du Kurdistan Iranien ou Rojhelat telles que :Sanandaj, Mahabad, Sardasht, Baneh, et Kermanshah.

Alors qu’au jour d’aujourd’hui 18 Septembre 2017, le calme semble maintenant revenu dans le Kurdistan Iranien, après plus de six jours de manifs spontanées, les réseaux sociaux locaux nous ont appris que de nouvelles arrestations ciblées de manifestants, avaient encore eu lieu au cours de ces trois derniers jours.

http://kurdistanhumanrights.net/en/five-cultural-activist-detainees-released/

Les Kolbars sont le nom Kurde donné à des travailleurs précaires locaux, porteurs et transporteurs de marchandises qui opèrent dans les régions montagneuse frontalières Iran -Irak-Turquie. Ceux ci sont régulièrement pris pour cibles et abattus sommairement ou grièvement blessés par les gardes frontières et les militaires Iraniens sous couvert de « lutte contre la contrebande »-*1

*1 Relire sur : http://www.loeildelexile.org/du-pain-ou-des-balles-un-dilemme-mortel-au-kurdistan-iranien/

Voir aussi sur la page Face Book récente dédiée aux évènements :

https://www.facebook.com/kolbarnews4/

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Cinquième journée de protestations dans le Kurdistan Iranien

Cinquième journée de protestations dans le Kurdistan Iranien

7 et 9 Septembre 2017 – Kurdistan Iranien ou Rojhelat nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site du réseau du Kurdistan Human Rights Network et diverse pages de réseaux sociaux Kurdes Iraniens.

Heydar Faraji et Ghader Bahrami

Des manifestations et des protestation se poursuivent dans de nombreuses villes de la province du Kurdistan Iranien pour la cinquième journée consécutive Ces manifestations spontanées ont éclaté, après les meurtres de deux travailleurs Kolbers originaires de la ville de Baneh Heydar Faraji – 21ans et Ghader Bahrami – 41 ans, assassinés par les forces répressives du régime totalitaire et fasciste Iranien, non loin de la ville de Siné lors de la journée du Lundi 4 Septembre 2017.

Les Kolbers sont le nom Kurde donné à des travailleurs précaires locaux, porteurs et transporteurs de marchandises qui opèrent dans les régions montagneuse frontalières Iran -Irak-Turquie. Ceux ci sont régulièrement pris pour cibles et abattus sommairement ou grièvement blessés par les gardes frontières et les militaires Iraniens sous couvert de « lutte contre la contrebande »-*1

Tags anti régime à Baneh malgré le quadrillage policier et militaire total de la ville

Alors que les manifestations se sont poursuivies hier 7 Septembre et aujourd’hui 8 Septembre 2017 dans les villes de Baneh et Sineh, des militants et activistes de la ville de Kermanshah ont appelé à des actions hier, des tracts ont également circulé invitant la population de Sine et d’autres villes du Rojhelat à descendre dans les rues.

10 anciens prisonniers politiques et activistes civils Kurdes de renom qui avaient été arrêtées puis libérés pour avoir fait preuve de solidarité envers la population du Rojhelat, ont entamé hier une grève de la faim de trois jours pour protester contre les attaques visant les Kolbers. Cette grève de la faim est menée par :Mihemed Sediq Kebuwend, Hesen Eminî, Ismaîl MuftîZade, Hadî Edeb, Hisamedîn Emin, Sîman Çayçî, Îclal Qewamî, Şîlan Gilanî, Mehmud Mehmudî et Mesud Kurdpur.

Comme la colère de la population continue de grandir contre les politiques génocidaires et discriminatoires du régime Iranien et ses tentatives de répression, celui ci a continué d’envoyer ses forces policières et militaires dans les grande villes du Rojhelat afin de tenter d’intimider et d’effrayer la population Kurde.

Des témoins locaux ont rapporté aux militants du site du KHRN que Téheran avait déployé un grand nombre d’agents Etelaat en « civil » de la Vevak (La flicaille politique Iranienne) dans les ville de Baneh, Marivan, Sine, Sardasht, Kermanshah et Sanandaj. En outre ces mêmes témoins ont déclaré que le régime déploie également massivement ses sinistres unités spéciales anti émeutes de Voltigeurs motocyclistes, et des unités de « Gardiens de la Révolution » de l’IRGC dans tous les lieux stratégiques situés autour des batiments gouvernementaux des villes citées plus haut.

Signalons également que la Fatah Police chargée de la surveillance du cyberespace Iranien a réussi a quasiment couper presque toutes les connexions internet de la province, d’où le peu de vidéos et de photos des protestations en cours dans le Rojhelat qui peuvent nous parvenir par le biais des réseaux sociaux.

Mise a jour 9 Septembre 2017 à 00h09 (Heure locale de Paris) : Nos amis du KHRN nous apprennent sur leur page twitter qu’on est toujours sans nouvelles de cinq activistes et manifestants qui ont été arrêtés hier dans la ville de Kermanshah voir image ci dessus.

Mise a jour 9 Septembre 2017 à 13h02 (Heure locale de Paris) : Des nouvelles circulant sur les réseaux sociaux, font état d’un vaste quadrillage policier et militaire très lourd dans la ville de Mahabad qui s’est mis en place au cours de la soiré du 8 au 9 Septembre. A suivre…

-Mots clefs sur les réseaux sociaux si vous voulez trouver plus d’informations au cours de la journée : #Rojhelat #Mahabad #Baneh #East_Kurdistan . #Kolbar #Baneh #TwitterKurds #Iran Solidarity demonstration for #Baneh and #Sine #Sanandaj #Mariwan

-*1 Relire sur : http://www.loeildelexile.org/du-pain-ou-des-balles-un-dilemme-mortel-au-kurdistan-iranien/

Voir aussi sur : http://kurdistanhumanrights.net/en/sanandaj-citizens-rallied-protest-killing-kurdish-kolbars-iranian-disciplinary-forces/

http://kurdistanhumanrights.net/en/kurdish-cities-iran-militarised-demonstrations-kurdish-political-civil-activists-hunger-strike-protest-killing-two-kulbers/

https://twitter.com/KurdistanHRN

https://anfenglish.com/news/does-the-iranian-regime-want-to-be-like-iraq-and-syria-21969

Le Rojava solidaire des Kolbers et des protestations dans le Rojhelat.

https://rojava-news.blogspot.fr/2017/09/people-of-qandil-in-solidarity-with.html

Contact – Collectif Soliranparis

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Le militant syndicaliste enseignant Iranien Esmail Abdi de nouveau en prison

Le militant syndicaliste enseignant Iranien Esmail Abdi de nouveau en prison.

31 Juillet 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais de camarade Iraniens et ceux du Syndicat International de l’Éducation : Des membres de la diaspora iranienne ont informé le secrétariat de l’Internationale de l’Education (IE) que le dirigeant du syndicat des enseignants de Téhéran, Esmail Abdi, avait de nouveau été arrêté à son domicile le 27 juillet 2017 dernier , puis transféré ensuite vers la sinistre prison d’Evin, à Téhéran.

Cette arrestation a lieu deux ans exactement après la première qui était due à ses activités syndicales en faveur des droits des enseignant(e)s et visant à empêcher sa participation au Congrès mondial de l’IE à Ottawa, au Canada.

Arrestations précédentes: En octobre 2016,Esmail Abdi l’un des dirigeants de l’Association professionnelle des enseignants de Téhéran, avait été condamné à une peine six ans de prison sur base de fausses accusations. Le 30 avril 2017, il avait entamé une grève de la faim pour protester contre la répression continue et illégale des enseignant(e)s et des défenseurs/euses des droits humains et contre le manque d’indépendance de la justice en Iran.

Après 38 jours de grève de la faim, il a été transféré temporairement à l’hôpital le 3 juin 2017 avant de retourner à la prison d’Evin deux jours plus tard. Malgré sa mise en liberté sous caution le 25 juin 2017, il à de nouveau été incarcéré sans que lui soit souligné officiellement les nouvelles charges judiciaires retenues contre lui.

Répression : Sa deuxième arrestation, le 27 juillet 2017 dernier, précède les arrestations quelques jours auparavant de 15 autres camarades membres du Syndicat Libre des travailleurs de la canne à sucre d’Haft Tapeh:  Ces activités des forces répressives gouvernementales, nous indiquent une fois de plus que les pressions et les harcèlements contre les travailleurs et syndicalistes Iraniens ne connaissent aucune pause.

Esmail Abdi a été pris pour cible par les autorités iraniennes en raison de son seul activisme syndical et de sa campagne pour une éducation publique gratuite et accessible à tou(te)s. Au cours de son incarcération précédente dans la prison d’Evin, des rapports précédent publié par plusieurs organisations Iranienne de défense des droits humains en exil indiquaient qu’Esmail avait été maintenu dans des conditions de détention particulièrement sévères et qu’il avait été privé de toute communication avec les membres de sa famille et son avocat.

l’Internationale de l’Éducation demande au Gouvernement Iranien de respecter les droits syndicaux  et ses partenaires syndicaux exigent que le gouvernement lève toutes les sanctions prises contre les syndicalistes du secteur de l’éducation en raison de leurs activités syndicales légitimes et qu’il respecte les droits humains et syndicaux fondamentaux pour tou(te)s les travailleurs/euses et tous les fonctionnaires éducatifs en Iran.

Pour l’aider vous pouvez signer la pétition demandant la libération d’Esmail Abdi 
https://www.labourstartcampaigns.net/show_campaign.cgi?c=3458
aussi sur : https://ei-ie.org/en/detail/15263/iranian-unionist-rearrested-one-month-after-release
Pour plus d’informations complémentaires vous pouvez également joindre les sites Campaign to Free Jailed Workers in Iran (Free Them Now) et l’International Alliance In Support of Workers In Iran aux adresses suivantes :
Shahla Daneshfar : Shahla.daneshfar2@gmail.com
http://free-them-now.com
http://www.workers-iran.org/index.php?lang=en
alliance@workers-iran.org
https://twitter.com/IASWIinfo

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Iran plus de 239 exécutions pour la seule moitié de l’année 2017

Iran plus de 239 exécutions pour la seule moitié de l’année 2017.

Selon le site du collectif Iran Human Rights et plusieurs autres sites de défense des droits humains Iraniens en exil, les autorités iraniennes ont procédé à 239 exécutions au cours des six premier mois de l’année 2017.

19 et 24  Juillet 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le site du collectif Iran Human RightsI.H.R : Selon les derniers rapports  publiés par I.H.R.  239 exécutions ont été menées en Iran au cours des six premiers mois de l’année 2017. Parmi  ces condamnés exécutés, il y avait trois jeunes individus âgés de moins de 18 ans à l’époque où ils auraient commis les « infractions »  et « crimes » supposés ayant conduit à leurs condamnations à mort.

L’un de ces prisonniers mineurs a été récemment exécuté dans la prison centrale de Karaj (Province et grande banlieue de Téhéran), il avait été condamné à la pendaison dans le cadre d’une affaire de meurtre qu’il aurait commise à l’âge de 16 ans 30 années auparavant. Les deux autres mineurs délinquants condamnés à morts ont été identifiés par les militants du site I.H.R sous les noms: d’Arman Bohr Asemani et d’Hassan Hassanzadeh.

194 de ces 239 exécutions ont été signalées par des sources non officielles, alors que seulement 45 de ces exécutions ont été annoncées par des sources officielles (Comprenant les Médias et les agences de presse d’Etat ainsi que les sites internet des autorités judiciaires Iraniennes). Il convient également de mentionner que 12 de ces 239 exécutions ont été appliquées en public.

129 de ces 239 prisonniers ont été exécutés pour des accusations liées à des affaires de drogue.  Alors même que plusieurs groupes de députés proches du camp  « Réformateur » avaient déposé l’année dernière un projet de loi,  demandant aux autorités judiciaires Iraniennes de stopper les exécutions liées à des affaires d’usage et de trafic de stupéfiants.

Ces mêmes parlementaires avaient également demandé des mesures de grâces exceptionnelles et les réexamens approfondis des procès de cinq mille prisonniers condamnés à mort  dans des affaires de stupéfiants. Mais toutes ces demandes faites auprès Ministère de la justice et la haute magistrature du pays sont restées pour l’instant sans réponses.

Le Ministère de la Justice et les instances judiciaires régionales continuent donc de faire condamner a mort et pratiquer des exécutions de masse, contre des prisonniers  inculpés dans des affaires d’usages et des trafics de drogues.

L’Année dernière moins 530 personnes avaient été exécutées en Iran, selon le rapport annuel 2016 du collectif  IHR de cette même année-*1

Par ailleurs de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme Iraniennes, ont publié plusieurs rapports alarmants signalant le fait qu’elles craignent que les récents attentats commis par le groupe terroriste

Daesh à Téhéran le 7 Juin 2017 dernier, n’entrainent des vagues d’arrestations arbitraires, de condamnations à mort et d’exécutions de masse de prisonniers et d’activistes politiques appartenant a des minorités religieuses ou régionales  considérées comme dangereuses ou « Pas assez Perses » par le régime théocratique et fasciste  de Khamenei.

Parmi ces minorité ostracisées et fortement discriminées par les autorités de Téhéran, citons pour les plus connues: les Kurdes, les Arabes Ahwazis, les Baloutches, les Turkmènes et les Azéris, ou encore les réfugiés Afghans (Qui sont entre 2 à 3 millions à tenter de survivre tant bien que mal dans le pays) -*2

-*1 voir aussi sur le rapport 2016 sur la peine de mort en Iran:

https://iranhr.net/en/articles/2814/
-*2  Iran: Abusive behaviour of the authorities after Teheran attacks/ Fear of mass executions
https://iranhr.net/en/articles/2910/
Et sur Iran: 239 executions in the first half of 2017
https://iranhr.net/en/articles/2929/

Contact – Collectif Soliranparis

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Bourse du Travail de Paris soirée de soutien aux Travailleurs et aux syndicalistes Iraniens

Bourse du Travail de Paris soirée de soutien aux Travailleurs et aux syndicalistes Iraniens.

15 Juin 2017 nouvelles envoyées par mail par des camarades Iraniens et que nous relayons ici ; Lundi 19 Juin 2017 Bourse du Travail – Salle Jean Jaurès , 3 rue du Château d’Eau Paris 10ème de 18h30 à 21h30.

Soirée organisée par Iran Echo – Solidarité Socialiste avec les travailleurs en Iran et plusieurs organisations syndicales Françaises

-Arrestations arbitraires, Interdiction du droit de faire gréve et de créer des organisations syndicales libres, lourdes peines de prison systématiques, cas de tortures physiques et psychologiques, harcèlements de leurs proche et de leurs familles par les polices politiques du régime, refus systématiques de soins médicaux et de droits de visites de leurs familles quand ces camarades Iraniens sont emprisonnés.

Voilà les quotidiens terrible de nos camarades militants syndicalistes en Iran qui refusent de se plier aux politiques anti sociales et ultra libérales de Khamenei et Rouhani qui n’ont rien de bien différentes avec celles brutale pratiquées en Europe, Asie, et en Amérique du nord et Latine.

Durant cette soiré seront lus des témoignages provenant d’Iran, tout en donnant la parole à des militants du monde du travail iranien. Elle permettra également d’exprimer la solidarité des syndicalistes français…

Plus d’informations sur :

https://www.facebook.com/daneshjo.agah
http://www.iran-echo.com/
http://www.workers-iran.org/index.php?lang=en

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Center For Human Rights In Iran les attaques barbares contre Téhéran ne doivent pas être une excuse pour le régime de s’en prendre aux libertés civiles

Center For Human Rights In Iran les attaques barbares contre Téhéran ne doivent pas être une excuse pour le régime de s’en prendre aux libertés civiles.

Déploiement des forces répressives Iraniennes après les attaques de Téhéran 7 Juin 2017

7 et 11  juin 2017  nouvelles et déclaration qui nous sont parvenues par le biais du site d’opposition et de défense des droits humains Iranien du Center For Human Rights In Iran:  le CHRI condamne fermement les attentats terroristes qui ont eu lieu à Téhéran le Mercredi 7 juin 2017 dernier qui ont coûté la vie à au moins 13 personnes et de graves blessures pour 41 autres personnes. Tout en répondant aux préoccupations de sécurité légitimes de la population , nous demandons aux autorités iraniennes d’éviter de se  servir de ces tristes événements, comme d’un nouveau prétexte pour violer un peu plus les rares droits civils et politiques dont bénéficient encore les citoyens Iraniens.

« Malgré la menace exercée contre l’Iran par des groupes terroristes extrémistes, les autorités iraniennes ne devraient pas utiliser ces attaques comme de nouvelles  excuses pour réprimer davantage la société civile » a déclaré Hadi Ghaemi, le directeur et porte parole du CHRI.

Chaque fois que l’État iranien perçoit des menaces extérieures, ses forces répressives  comprenant des agences et des corps militaires tels que le Ministère des Renseignements, la Vevak , ou la « Garde Révolutionnaire Islamique » de l’IRGC, se saisissent de ces occasions pour violer d’avantage les droits civils et politiques du peuple Iranien.

« Tout comme nos radicaux ultra conservateurs en Iran ne devraient pas utiliser ces événements horribles comme moyen  d’arriver  à leurs objectifs politiques. De nombreux représentants politiques de la communauté internationale devraient s’abstenir de faire des sélectivités dans leurs condamnations des actes terroriste qui ont frappé  l’Iran Mercredi dernier, en s’en servant comme des moyens de régler leurs comptes personnels avec certains dirigeants du régime » à continué Hadi Ghaemi.

Les politiciens de la ligne dure des ultraconservateurs, l’ensemble des médias, chaines de TV et de radio ainsi que toutes  les « Agences de presse » proches des « Gardiens de la Révolution » de l’IRGC en plus de leurs délires complotistes habituels, se sont ensuite empressé de déclarer que c’était le « Laxisme en matière de sécurité intérieure «  des hommes politique du camp « Réformateur »  et du gouvernement  Hassan Rouhani   qui aurait contribué « A certains manque de réponses appropriées » des forces de sécurité de la capitale, observées lors des attaques qui ont eu lieu contre le Mausolée Ruhollah Khomeini et le Parlement Iranien ou Majlis.

« Espérons que ces événements tragiques ne viennent pas compromettre les souhaits de changements démocratiques largement exprimé par le peuple Iranien  qui  a voté massivement pour le candidat réformateur Rouhani  lors des dernières élections présidentielles de 2017″ , à  conclu Hadi Ghaemi  du CHRI dans sa déclaration en rajoutant « Si le combat contre toute forme de violences et de terrorisme se doit être inébranlable, il faut aussi que cela soit de même pour la lutte dans la défense des droits humain et des libertés fondamentales en Iran ».

Voir aussi sur: https://www.iranhumanrights.org/2017/06/terrorist-attacks-tehran/
Notes Soliranparis plusieurs analyses de journalistes et d’opposants Iraniens sont aussi parues en voici quelque unes ci dessous.
https://kurdistanvoice.net/2017/06/08/tehrans-attacks-an-irgcs-scenario-or-an-isis-attack/
https://en.radiozamaneh.com/featured/isis-attacks-iranian-parliament-and-mausoleum-of-khomeini/
https://kurdistanvoice.net/2017/06/09/iranians-skeptical-of-regimes-terror-attack-narrative/
http://www.thedailybeast.com/heres-how-al-qaeda-protected-iranuntil-now

 

Contact – Collectif Soliranparis

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Protestations en solidarité avec les travailleurs Iraniens le 13 Juin 2017 à Genève devant le siège de l’OIT

Protestations en solidarité avec les travailleurs Iraniens le 13 Juin 2017 à Genève devant le siège de l’OIT

11 Juin nouvelles (En Anglais et en Français) qui nous ont été envoyées par des camarades Iraniens et que nous relayons ici: Le 13 Juin 2017 prochain des camarades syndicalistes Iraniens et Français manifesterons ensemble, en solidarité avec les travailleurs Iraniens opprimés, en face du siégè de l’OIT -Organisation Internationale des Travailleurs.

Gathering in Geneva on 13 June 2017

Place des Nations from 12h to 15h

-In defense of workers’ rights and trade union freedoms in Iran 

 In Iran workers are deprived of essential freedoms:
– the right to strike,
– the right to demonstrate,
– the right to form trade unions.

 Accused of having violated these prohibitions, thousands of employees are arrested, many are jailed and some are condemned to death.

The French trade union organizations CFDT, CGT, FSU, Solidaires and UNSA are calling on the workers’ organizations present in Geneva on the occasion of the International Labor Conference 2017 to gather at Place des Nations to demand:

– The release of imprisoned trade unionists;
– The right to form independent trade unions in Iran;
– The presence of genuine and independent workers’ organizations representing workers in the Iranian delegation to the International Labour Conference of the ILO

Place des Nations
From 12h to 15h
On 13 June 2017 in Geneva


This gathering will allow the trade union representatives present at the International Labour Conference to express their solidarity with Iranian workers and trade unionists.

Translated by: 

International Alliance in Support of Workers in Iran IASWI) info@workers-iran.org/ www.workers-iran.org 

 Rassemblement à Genève le 13 juin 2017

Place des Nations de 12h à 15h

 Pour la défense des droits des travailleurs

et des libertés syndicales en Iran

 En Iran, les travailleurs sont privés de libertés essentielles :

– le droit de faire grève,

– le droit de manifester,

– le droit de constituer des organisations syndicales.

Accusés d’avoir enfreint ces interdictions, des milliers de salariés sont arrêtés, nombre d’entre eux sont jetés en prison et certains condamnés à mort.

 Les organisations syndicales françaises CFDT, CGT, FSU, Solidaires et UNSA appellent les organisations de travailleurs présentes à Genève à l’occasion de la Conférence internationale du travail 2017 à se rassembler Place des Nations pour exiger :

– La libération des syndicalistes emprisonnés ;

– Le droit de constituer des syndicats indépendants en Iran ;

– Une présence dans la délégation iranienne à la Conférence internationale du Travail de l’OIT d’organisations de travailleurs représentant authentiques et indépendantes.

Place des Nations de 12h à 15h – Le 13 juin 2017 à Genève

Ce rassemblement permettra aux représentants syndicaux présents d’exprimer leur solidarité envers les travailleurs et syndicalistes iranien

Voir aussi sur : http://www.workers-iran.org/index.php?option=com_content&view=article&id=346:french-trade-unions-s-protest-at-the-ilo-in-solidarity-with-workers-in-iran-june-13-2017&catid=11&Itemid=129&lang=en

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