Iran plus de 239 exécutions pour la seule moitié de l’année 2017.
Selon le site du collectif Iran Human Rights et plusieurs autres sites de défense des droits humains Iraniens en exil, les autorités iraniennes ont procédé à 239 exécutions au cours des six premier mois de l’année 2017.
19 et 24 Juillet 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le site du collectif Iran Human Rights – I.H.R : Selon les derniers rapports publiés par I.H.R. 239 exécutions ont été menées en Iran au cours des six premiers mois de l’année 2017. Parmi ces condamnés exécutés, il y avait trois jeunes individus âgés de moins de 18 ans à l’époque où ils auraient commis les « infractions » et « crimes » supposés ayant conduit à leurs condamnations à mort.
L’un de ces prisonniers mineurs a été récemment exécuté dans la prison centrale de Karaj (Province et grande banlieue de Téhéran), il avait été condamné à la pendaison dans le cadre d’une affaire de meurtre qu’il aurait commise à l’âge de 16 ans 30 années auparavant. Les deux autres mineurs délinquants condamnés à morts ont été identifiés par les militants du site I.H.R sous les noms: d’Arman Bohr Asemani et d’Hassan Hassanzadeh.
194 de ces 239 exécutions ont été signalées par des sources non officielles, alors que seulement 45 de ces exécutions ont été annoncées par des sources officielles (Comprenant les Médias et les agences de presse d’Etat ainsi que les sites internet des autorités judiciaires Iraniennes). Il convient également de mentionner que 12 de ces 239 exécutions ont été appliquées en public.
129 de ces 239 prisonniers ont été exécutés pour des accusations liées à des affaires de drogue. Alors même que plusieurs groupes de députés proches du camp « Réformateur » avaient déposé l’année dernière un projet de loi, demandant aux autorités judiciaires Iraniennes de stopper les exécutions liées à des affaires d’usage et de trafic de stupéfiants.
Ces mêmes parlementaires avaient également demandé des mesures de grâces exceptionnelles et les réexamens approfondis des procès de cinq mille prisonniers condamnés à mort dans des affaires de stupéfiants. Mais toutes ces demandes faites auprès Ministère de la justice et la haute magistrature du pays sont restées pour l’instant sans réponses.
Le Ministère de la Justice et les instances judiciaires régionales continuent donc de faire condamner a mort et pratiquer des exécutions de masse, contre des prisonniers inculpés dans des affaires d’usages et des trafics de drogues.
L’Année dernière moins 530 personnes avaient été exécutées en Iran, selon le rapport annuel 2016 du collectif IHR de cette même année-*1
Par ailleurs de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme Iraniennes, ont publié plusieurs rapports alarmants signalant le fait qu’elles craignent que les récents attentats commis par le groupe terroriste
Daesh à Téhéran le 7 Juin 2017 dernier, n’entrainent des vagues d’arrestations arbitraires, de condamnations à mort et d’exécutions de masse de prisonniers et d’activistes politiques appartenant a des minorités religieuses ou régionales considérées comme dangereuses ou « Pas assez Perses » par le régime théocratique et fasciste de Khamenei.
Parmi ces minorité ostracisées et fortement discriminées par les autorités de Téhéran, citons pour les plus connues: les Kurdes, les Arabes Ahwazis, les Baloutches, les Turkmènes et les Azéris, ou encore les réfugiés Afghans (Qui sont entre 2 à 3 millions à tenter de survivre tant bien que mal dans le pays) -*2
-*1 voir aussi sur le rapport 2016 sur la peine de mort en Iran:
https://iranhr.net/en/articles/2814/
-*2 Iran: Abusive behaviour of the authorities after Teheran attacks/ Fear of mass executions
https://iranhr.net/en/articles/2910/
Et sur Iran: 239 executions in the first half of 2017
https://iranhr.net/en/articles/2929/
Contact – Collectif Soliranparis