Province du Lorestan condamnations à deux peines de mort par lapidations.
5 et 7 Février 2017 nouvelles qui nous sont parvenues par le biais du site du groupe d’opposition et de défense des droits humains Iranien du Boroujerdi Civil Rights Group: La Branche numéro une de la « Cour pénale » de la ville de Koohdasht située dans la province de Lorestan (Ouest de l’Iran) a prononcé deux condamnations barbares à la lapidation (Rajm dans le code pénal Iranien) contre un homme et une femme qui avaient eu une liaison présumée « Adultère », ont confirmé les activistes du site du collectif de l’agence de presse Iranienne de défense des droits de l’Homme Human Rights News Agency ou HRANA.
Cette peine qui est identifiée comme une peine inhumaine, a été prononcée par ce « Tribunal pénal », alors que l’ancien chef du haut pouvoir Judiciaire Iranien l’Ayatollah Mahmoud Hashemi Shahroudi – voir image ci- dessus – Pourtant connu comme faisant parti de la ligne dure la plus réactionnaire des clans ultraconservateurs du régime – Ndr. Avait jusqu’à présent imposé en 2003 un moratoire sur les condamnations à mort par lapidations en Iran.
L’agence de nouvelles d’état Kashkan News a rapporté que le Jeudi 2 Février 2017 dernier la Branche numéro une de cette « Cour pénale » du Lorestan avait fait condamner à mort par lapidations pour un prétendu adultère, un homme répondant aux initiales de KH.A et une femme répondant aux initiales de S.M.
La sentence a été prononcée contre ces deux personnes en première instance – D’Après les lois Iraniennes en vigueur leurs avocats peuvent cependant contester cette procédure et demander la révision de ces procès injustes auprès de la Cour suprême Iranienne.
Selon un récent rapport citant des nouvelles transmises par des sources locales fiables aux militants et activistes du collectif Human Rights News Agency ou HRANA. Malgré cette sombre réalité, on peut espérer que les avocats de ces deux personnes gagneront devant les tribunaux et que l’affaire puisse faire l’objet d’une nouvelle procédure en appel.
En 2012, l’actuel porte-parole du haut pouvoir Judiciaire de l’Iran Sadegh Larijani – voir image ci-dessus. Avait vaguement évoqué le fait que les peines de mort par lapidations puissent être un jour être supprimées du nouveau code pénal Iranien tout en ne les condamnant pas ouvertement.
Quelques années avant des activistes Iraniens et des organisations de défense des droits de l’homme internationales, avaient lancé conjointement la campagne Stop Stoning Forever après que des peines de mort par lapidations aient été appliquées en 2009 dans la ville de Machhad, contre deux hommes qui avaient étés accusés « d’Adultères »
La communauté internationale considère la lapidation comme une exécution brutale et barbare. Les militants et les organisations de défense des droits de l’homme tant Iraniennes qu’internationales se sont constamment penchés sur ce sujet grave en demandant aux autorités Iraniennes d’abroger ces peines de lapidations ou de modifier le Code pénal du pays.
Le « Code pénal Islamique » en Iran stipule que ceux et celles qui sont accusé-es d’adultère peuvent être soumis à des peines de flagellation ou la peine de mort par Lapidation jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il s’agit d’une pratique qui a été inventée et appliquée auparavant dans les Émirats Arabes Unis, en Iran, en Iraq, au Qatar, en Mauritanie, en Arabie saoudite, en Somalie, au Soudan, au Yémen mais aussi dans le nord du Nigeria, dans la province d’Aceh en Indonésie et en Afghanistan.
Les militants et activistes du BCR Group tiennent a rappeler que dans cette affaire, ce sont le Chef du pouvoir judiciaire local, le procureur général de la Cour du « Tribunal Révolutionnaire » de la province du Lorestan, les agents de la Cyber police Iranienne de la FATA Police , ceux des « Forces d’application de la loi de la République islamique d’Iran » ou NAJA Police (En persan) qui ont fourni les prétendues « Preuves d’adultères » qui ont conduit aux condamnations à mort par lapidations de ces deux personnes.
À cet égard, les militants du Boroujerdi Civil Rights Group ont déclaré être très inquiets des suites de ces condamnations à mort par lapidations prononcées en première instance par cette Cour de la province du Lorestan. Le BCR Group Iran appelle donc toutes les organisations Internationales de défense des droits Humains, a faire pression sur les autorités Iraniennes pour qu’elles fassent stopper, les procédures de lapidations menaçant les vies de ces deux personnes.
Lire aussi à ce propos ce précédent article sur le sujet paru sur le site du Boroujerdi Civil Rights Group: Women Around the World Are Being Stoned to Death; Under Islamic Penal Code
Voir aussi sur les articles suivants:
http://bcrgroup.us/iran-man-and-woman-sentenced-to-death-by-stoning-for-allege.html
Et sur: https://deathpenaltynews.blogspot.fr/2017/02/iran-regimes-inhumane-punishment-of.html
Et sur: Are Executions by Stoning back in Iran?
http://hriran.com/en/component/content/article/81-articles/7924-are-executions-by-stoning-back-in-iran.html
https://en.radiozamaneh.com/articles/are-executions-by-stoning-back-in-iran/
Contact – Collectif Soliranparis