Trois prisonniers politiques Kurde Iraniens menacés d’exécutions imminentes

Trois prisonniers politiques Kurde Iraniens menacés d’exécutions imminentes.

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10 et 11 mars 2013 nouvelles qui nous sont parvenues via le site du collectif de l’agence Iranienne de défense des droits de l’homme Human Rights News Agency ou Hrana :  Les verdicts d’exécution de trois prisonniers politiques Kurdes Iraniens, viennent d’êtres confirmés par la section du « bureau  d’application des peines et verdicts » de la prison centrale de la ville d’ Oroumiyeh. Ces verdicts on augmentés les inquiétudes des familles de ces détenus quant à leurs exécutions imminentes.
 
Ibrahim Isapour, Sirwan Semko Nezhavi et Saman Nasim sont trois prisonniers politiques Kurdes Iraniens, actuellement détenus dans la prison centrale de la ville d’Oroumiyeh qui ont été récemment condamnés à mort.  Après qu’ai été publiée la nouvelle de la confirmation de ces trois nouvelles peines capitale par la Cour suprême de la « république Islamique d’Iran ». Les organisations de défense des droits de l’homme Iraniennes et internationales, craignent qu’ils soient maintenant en grave danger d’exécutions imminentes.
 
Ebrahim Isapour provient d’un village proche de Sardasht, il avaient été arrêté non loin de cette localité le 6 Juillet 2012 par des agents de la sinistre police politique de la Vevak. Qui l’ont interrogé , violenté (avec des promesses de menaces sur sa famille),  puis torturé pendant un mois et demi dans un de leurs centres de détention secret de la ville de Mahabad. A la suite de ces violences et de ces pressions les « interrogateurs » Vevakis ont pu  obtenir d’Ebrahim qu’il fasse des « aveux » écrits et une confession télévisée, disant qu’il coopérait avec le PJAK ou Parti Pour Une Vie Libre au Kurdistan– un groupe d’opposition et de résistance armé Kurde Iranien considéré comme « terroriste » par le régime d’occupation de Téhéran.
 
Ces « aveux » qui ont été extorqués sous la torture sont les seuls documents contenus dans son dossier judiciaire. En outre on sait aussi que  les « interrogateurs » de la Vevak, ont largement  forcé la main au juge du « tribunal révolutionnaire » de Mahabad pour qu’il condamne à mort Ebrahim Isapour et que le verdict soit confirmé ensuite par la Cour suprême de la « république Islamique d’Iran ». Depuis le verdict a été renvoyé en appel devant le juge du:  « bureau d’application des peines et verdicts » de la ville d’Orumiyeh et il y a peu de chances que le jugement change par ce biais ci.  Les Informations qu’on pu obtenir les militant-es et activistes du collectif de l’agence Iranienne de défense des droits de l’homme Human Rights News Agency ou Hrana, sur le  procès d’Ebrahim Isapour ne sont pas suffisamment claires et ils n’ont pas pu avoir de plus amples nouvelles, pour confirmer s’il avait eu le droit d’avoir accès ou non à un avocat pendant son premier procès.
 
Sirwan Semko Nezhavi est l’un des autres accusés de ce même dossier judiciaire, il avait a été arrêté deux jours avant Ibrahim Isapour prés de la ville de Karaj-située dans la province de Téheran, il fut ensuite transféré dans un centre de détention secret de la Vevak située dans la ville Mahabad. Une fois sur place il fut « interrogé » et torturé pendant des heures par les Vevakis et avec une telle violence. Qu’il n’a pas eu d’autres options que de donner une confession écrite où il mettait en avant la confirmation de sa coopération supposée avec le PJAK.
 
Comme pour le cas d’Ebrahim on sait que la encore les agents de la Vevak, ont largement par leurs suggestions et leurs pressions influencés les décisions du juge du « tribunal révolutionnaire » de Mahabad pour qu’il condamne a mort Sirwan Semko Nezhavi. La encore la décision de la peine de mort contre ce prisonnier politique à aussi bien été confirmée par la Cour suprême de la « république Islamique d’Iran ». Et l’affaire a elle aussi été renvoyée en appel devant le juge du: « bureau  d’application des peines et verdicts » de la ville d’Orumiyeh.
 
Comme pour Ebrahin on ne sait pas non plus si Sirwan Semko Nezhavi , a eu le droit d’avoir accès à un avocat durant son procès.
 
Saman Nasim est le troisième prisonnier kurde Iranien de cette liste qui a été condamné à mort. Il avait été arrêté en juillet 2012 par les forces répressives et des troupes des gardes frontières de la ville de Sardasht située dans l’ouest de l’Azerbaïdjan Iranien. Il fut lui aussi transféré pour « interrogatoires » dans le même centre de détention secret de la Vevak dans la ville de Mahabad. Comme ces codétenus Ebrahim Isapour et Sirwan Semko Nezhavi il y a subit des violences physiques, psychologiques et des tortures tellement violentes. Que les Vevakis ont réussi à obtenir de lui qu’il fasse une « confession télévisée » qui a été largement diffusée sur les chaînes de télévision Iranienne du régime. Et ou il s’accusait lui même de faire parti du PJAK.
 
Saman Nasim  a été ensuite condamné à mort par la branche numéro une du « tribunal révolutionnaire » de Mahabad. Selon les médias et les chaines de télévisions et de propagande du régime , il aurait dans ses « confessions » également « avoué » avoir participé à des affrontements armés contre les forces répressives Iraniennes et les gardes frontières prés de la ville de Sardasht.
 
La encore la Cour suprême de la « république Islamique d’Iran » a bien confirmé le verdict de peine de mort prononcée contre Saman Nasim  avant de renvoyer l’affaire en appel la aussi ,devant le juge de « bureau  d’application des peines et verdicts » de la ville d’Orumiyeh
 
La confirmation de ces verdicts de peines de mort prononcées contre ces trois prisonniers politiques  Kurdes Iraniens, confirment et augmentent les inquiétudes de leur familles et nous indiquent qu’ils font bien face à des procédures d’exécutions imminentes. Il est à noter aussi que les familles de ces trois détenus subissent elles aussi d’intenses pressions et qu’elles ont été menacées,  par les forces répressives et les agents de la Vevak de ne donner aucune interviews sur ces affaires à des médias indépendants ou étrangers sous peines de poursuites et d’arrestations.
 

Voir aussi sur:
http://www.en-hrana.org/index.php?option=com_content&view=article&id=871:1&catid=15:execution&Itemid=10

Soliranparis contact nomore@riseup.net

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