Peine de mort en Iran l’Ayatollah et boucher Sadegh Larijani persiste et signe

Peine de mort en Iran  l’Ayatollah et boucher Sadegh Larijani persiste et signe

15 et 12 décembre 2013 nouvelles qui nous sont parvenues via le site de l’ International Campaign for Human Rights in Iran: A l’occasion de la tenue de la Journée Internationale  des droits de l’homme , le haut responsable et chef du pouvoir judiciaire Iranien, l’ayatollah réactionnaire et ultraconservateur Sadegh Larijani a déclaré devant de hauts responsables des autorités judiciaires du pays:   » Le pouvoir judiciaire Iranien, n’a pas à tenir compte des mensonges irrationnels que l’on véhicule sur les droits de l’homme  dans notre pays, il poursuivra résolument son travail , parce que nous croyons que les plus hautes valeurs humaines ne peuvent être reconnues que dans l’Islam » .

Vidéo de la déclaration de Larjani

 » Comme je l’ai déjà dit, la plupart des questions soulevées sur le prétexte de la question  des droits de l’homme, y compris contre la peine de mort, sont en fait en complété  opposition à l’Islam, parce le Qisas (le châtiment en Persan)  est clairement stipulé dans le Coran « , a continué Sadegh Larijani.

Sadegh Larijani  qui a toujours apparemment  que bien peu de respect pour la vie des prisonniers  condamnés à mort en Iran a ensuite rajouté*1:  » Contrairement à ce que certains croient , nos experts et nos  Ulémas Islamiques ont en fait  eux aussi des remarques  à faire contre l’Occident, Ils leur demandent donc de répondre à cette question en leur disant:  » sur quelles bases vous fondez vous pour  nous donner des leçons sur les questions de  droits de l’homme dans  notre pays ». Nous demandons  aux promoteurs et défenseurs des droits humains occidentaux , Est sur la base de ce raisonnement que vous ne condamnez qu’ a une peine de20 ans de prison, quelqu’un qui aurait privé plusieurs personnes de leurs droits à la vie ? Et qui a dit que votre raisonnement était fondé sur les respects des droits de l’homme? « .

Il y a deux semaines de cela, un groupe de militants Iraniens ont lancé une nouvelle campagne contre la peine de mort ainsi qu’une page Facebook *2  intitulée Step By Step For the End Of Death Penalty In Iran – ou Comité du mouvement:  Etape par Etape pour mettre fin à la peine de mort en Iran. Mettant  l’accent sur ​​la fin de la lapidation et des exécutions publiques dans le pays. D’éminents militants iraniens défenseurs des droits civils et humains, comme le poète Simin Behbahani et l’ancien recteur de l’université de Téhéran Mohammad Maleki  se sont joints malgré les risques qu’ils encourent  à cette campagne.

Les exécutions ont connu une hausse exponentielle au cours de ces derniers mois en Iran, conduisant de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme  à  critiquer le gouvernement iranien et à lui demander un moratoire sur les exécutions capitales en Iran. Dans un communiqué de presse conjoint publié en octobre 2013 dernier, les militant-es et activistes des sites de l’International Campaign for Human Rights in Iran et de l’Iran Human Rights Documentation Center *3  ont demandé aux autorités iraniennes d’imposer un moratoire immédiat sur ​​les exécutions en Iran étant donné l’augmentation récente alarmante de l’utilisation de la peine de mort par le gouvernement de la « république Islamique d’Iran ». Dans un dernier  rapport publié en octobre 2013 et présenté à  l’Assemblée générale des Nations Unies , Le Rapporteur spécial sur les questions relatives à la situation des droits de l’homme en Iran , Ahmed Shaheed *4 a demandé au gouvernement iranien de:   » décréter un moratoire sur toutes les exécutions , d’interdire les exécutions publiques , y compris les  lapidations et de limiter la peine capitale pour des infractions considérées comme des crimes graves en vertu des  lois internationales ».

-Cependant le pouvoir judiciaire iranien et la nouvelle présidence soi-disant « Modérée » d’Hassan Rouhani,  a continué à procéder sans relâche à des exécutions de masse.

Selon un rapport récent d’Amnesty International *5. Seulement 331 exécutions ont été reconnues  officiellement par les autorités Iraniennes pour cette seule année 2013 mais des sources fiables font état d’au moins 262  autres exécutions supplémentaires qui ont été appliquées au  cours de  la même année. Dans le même temps moins 367 de ces exécutions ont eu lieu depuis la victoire électorale du président soi-disant « Modéré » Hassan Rouhani en Juin 2013 dernier.

Pour l’ensemble de l’année 2012 seulement  314 exécutions avaient  été officiellement reconnues par le régime , mais d’autres rapports fiables basés sur des témoignages d’organisations de défense des droits de l’homme Iraniennes en exil,  ont  fait  état d’au moins 230 exécutions supplémentaires – ce qui porte ce total effrayant  à un chiffre 544 personnes  exécutées en Iran pour au cours de cette même année 2012.

Les organisations internationales et Iraniennes de défense des droits de l’homme  ont également critiqué  le pouvoir judiciaire iranien, en l’accusant d’exécuter massivement des prisonniers politiques en se servant d’accusations souvent falsifiées par les juges Iraniens et les agents des diverses  polices politiques du pays, fondées sur des « aveux » de suspects généralement extorqués  sous la torture et en l’absence de toutes procédures judiciaires régulières.

Voir aussi sur:

http://www.iranhumanrights.org/2013/12/executions-qisas/

Notes voir sur:

-*1 voir sur:  http://farsnews.com/newstext.php?nn=13920920001052

-*2  Step by step end the death penalty in Iran https://www.facebook.com/karzar.legam

-*3   http://www.iranhumanrights.org/2013/10/executions/

-*4:   http://shaheedoniran.org/english/dr-shaheeds-work/in-the-news/no-progress-for-now-on-iran-rights-situation-un-envoy/

-*5   http://www.amnesty.org.au/news/comments/33476/

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