Khuzestân violences policières contre des jeunes précaires et les chômeurs Arabes Ahwazis.
13 et 9 février nouvelle qui nous sont parvenues de la province du Khuzestân via le site Ahwazna.net : Les Forces répressives de la police iranienne ont sauvagement battu à coups de matraques et de gourdins, des jeunes manifestants chômeurs et précaires Arabes Ahwazis, originaires de la ville industrielle de Mahshor qui réclamaient simplement plus possibilités d’accès à l’emploi,.
La raison de cette nouvelle vague de protestations, et une fois de plus la négation des droits, et les discriminations à l’emploi, subies par les habitant-es issues des minorités Arabes Ahwazie de cette ville industrielle de la province de l’Al-Ahwaz, ainsi que contre les recrutements continuels et systématiques dans les industries de cette région, de travailleurs non-Arabes venant d’autres régions Persanes.
Des mesures discriminatoires de « préférences » ethniques qui se font bien sûr aux dépens de populations locales, déjà fortement touchées par une grande pauvreté et un chômage endémique (Alors même que paradoxalement la région est l’une, si ce n’est la plus riche d’Iran), décidées en haut lieu depuis des années par le régime totalitaire de Téhéran. Pourtant le nouveau « Président » Iranien Hassan Rouhani qui est toujours présenté complaisamment par nombre de grands médias Occidentaux comme plus « Pragmatique » et « Modéré » que l’était son prédécesseur Ahmadinejad, avait promis lors de sa campagne électorale, d’accorder plus d’égalité et de droits aux grandes minorités régionales du pays.
Les jeunes manifestants Arabes Ahwazis qui avaient organisés cette manifestation pacifique contre les discriminations à l’emploi et le déni de droit qui frappent quotidiennement cette minorité, ont quitté les lieux totalement étonnés mais aussi écœurés, par ce déchainement de violence des forces répressives Iraniennes qui les ont violemment attaqués à coup de gourdins et de matraques (voir vidéo en bas de l’article). Selon des témoignages locaux des arrestations sont également à déplorer, et plusieurs manifestants ont été embarqués vers des lieux de détention inconnus.