Menaces d’exécutions confirmées contre les deux prisonniers politiques Kurdes Iraniens Zanyar et Loghman Moradi
27 décembre 2012 -Selon des sources et articles publiés cette semaine sur les sites Student Committee in Defense of Political Prisoners, et International Campaign for Human Rights in Iran, les deux prisonniers politique Kurdes Iraniens Zanyar et Loghman Moradi, qui avaient étés condamnés antérieurement à la pendaison publique sur des accusations d’êtres des « moharebeh » c’est à dire d’êtres des « ennemis de dieux » en « inimitié avec dieu » et d’avoir tué le fils du chef des prières de la ville de Marivan, se sont vu confirmer ces peines d’êtres exécutés sous peu, vendredi dernier par la 15e branche du « tribunal révolutionnaire » présidée par le juge Salavati. Un juge réputé et détesté pour la brutalité de ses verdicts et qui est surnommé par les Iraniens » le juge de la mort » pour sa propension à envoyer systématiquement, des dizaines de prisonniers et opposants politiques dans les couloirs de la mort des prisons du pays
–Peu de temps avant les agents pénitentiaires de la prison de Gohardasht Rajaee Shahr avaient verbalement annoncés, à ces deux prisonniers que leurs peines avaient été confirmées par la Cour suprême Iranienne.
–« La semaine dernière, les responsables de la prison de Gohardasht Rajaee Shahr on dit ces deux prisonniers kurdes que leurs peines ont étés confirmées par la Cour suprême », a déclaré cette source.
–« Loghman Moradi a confirmé ce rapport dans un appel téléphonique, de courte durée qu’il a eu avec sa famille , en déclarant qu’il avait été choqué par les nouvelles et qu’il n’avait pas reçu une confirmation écrite, il espère que ce n’était qu’une mesure pour l’intimider », a rajouté cette source.
-Cette source a également déclarée que l’avocat de ces deux prisonniers politiques avaient exprimé sa surprise au vu des nouvelles et qu’il avait dit à leurs familles, que si la sentence ne lui serait pas officiellement annoncée dans les règles de la loi judiciaire Iranienne, il allait se rendre à Téhéran pour faire poursuivre l’affaire, au courant la semaine prochaine.